Saw 3

Saw 3
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Saw III
États-Unis, 2006
De Darren Lynn Bousman
Scénario : Leigh Whannell
Avec : Tobin Bell, Angus Macfadyen, Dina Myer, Shawnee Smith, Bahar Soomekh
Photo : David A. Armstrong
Musique : Charlie Clouser
Durée : 1h47
Sortie : 22/11/2006
Note FilmDeCulte : **----
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Tandis que la police traque sans relâche Jigsaw, le responsable de ces jeux macabres, et son assistante Amanda, le médecin Lynn Denlon ne se doute pas qu'elle va être la nouvelle victime de leurs cruels agissements...

SAW TERNE

Même si après la purge qu’était Saw 2, on s’était presque juré que l’on ne nous y reprendrait plus, il faut bien reconnaître que le sang attire le sang et que les tortures alambiquées de Jigsaw attirent toujours autant l’œil morbide et jamais rassasié du spectateur. Et Saw 3 de venir se poser en objet salvateur pour tous les blood addicts que nous sommes. Du moins c’est ce que l’on osait espérer. Parce qu’encore une fois, on se retrouve devant un pur produit formel sans autre objectif (en tout cas on l’espère) que de nous en mettre plein la vue, quitte à laisser l’histoire au placard. Ensuite c’est parti pour 1h47 de jeu de massacres où le réalisateur met toute sa technique en œuvre pour essayer de styliser au possible les supplices infligés à ses personnages, en cherchant tant bien que mal d’unifier les trois volets de la saga à grands renforts de flash-back et de twists. D’ailleurs, il faudrait dire au scénariste que ses pseudo retournements de situation sont quand même aussi pathétiques que ceux de l’épisode précédent et donc à mille lieues de l’original. Alors face à un tel film, que faire? Passer outre l’histoire et absorber avec délectation les images macabres (très belle séquence de trépanation ainsi que quelques idées de tortures assez agréables) pour abreuver notre soif d’hémoglobine, ou dénier complètement ce troisième opus défraîchi, en faisant l’autruche et penser que seul le premier film de la trilogie existe. Ce choix appartient à chacun. Mais si jamais vous êtes déçus, ne venez pas dire que l’on ne vous avait pas prévenus.

par Christophe Chenallet

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