Festival de Gerardmer : Satanic panic

Festival de Gerardmer : Satanic panic
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Satanic panic
États-Unis, 2019
De Chelsea Stardust
Scénario : Grady Hendrix
Avec : Hayley Griffith, Ruby Modine, Jerry O'Connell, Rebecca Romijn
Photo : Mark Evans
Durée : 1h28
Note FilmDeCulte : **----
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Une livreuse de pizza à court d’argent doit se battre pour sa vie – et son pourboire – quand sa dernière commande de la journée la propulse dans les griffes d’une secte sataniste de la haute société à la recherche d’une vierge à sacrifier...

SATAN L’HABITE

Des films comme Satanic panic, on nous en livre par paquets de douze chaque année. Gentiment idiot, gentiment mal élevé, gentiment gore… C’est bien simple, le marché est complètement saturé et rares sont ceux qui arrivent à se faire une place au soleil avant de tomber dans l’enfer des DTV/VOD/bacs à soldes de supermarchés (s’ils ne sont pas préalablement téléchargés afin de remplir des disques durs qui ne demandaient rien). Et soyons honnêtes, Satanic panic n’échappera pas à cette règle et verra sa carrière noyée au milieu de ses collègues d’infortunes, le tout dans un certain anonymat. Pourtant on y a cru, un peu… Surtout à cause de son pitch qui pouvait annoncer une bonne série B ne se prenant pas la tête. Mais non, le premier film de Chelsea Stardust joue les petits bras et se contente de quelques pauvres idées (et déjà vues ailleurs) pour essayer de faire passer la pilule tout en se camouflant derrière l’adage « plus c’est con, plus c’est bon ». Et comme c’est plus que moyennement con (enfin disons que ça pourrait aller plus loin et pousser les curseurs bien plus haut) … Admettons tout de même que le film se laisse regarder sans réel déplaisir, malgré son côté totalement inoffensif, et qu’il arrivera sûrement à se laisser consommer en guise de mise en bouche en attendant une plâtrée de plats de résistance bien plus conséquents et/ou saignants pour une « nuit décalée ». Et ça tombe bien puisque c’est sous cette bannière que le film fût présenté au festival de Gérardmer. Mais il ne faudra pas lui en demander plus.

par Christophe Chenallet

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