Samsara

Samsara
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Samsara
Inde, 2001
De Pan Nalin
Scénario : Tim Baker, Pan Nalin
Avec : Neesleva Bavova, Christy Chung, Shawn Ku, Tenzin Tashi
Durée : 2h18
Sortie : 24/04/2002
Note FilmDeCulte : **----

Un jeune lama, Tashi, succombe au plaisir de la chair et doit quitter le monastère. Il se marie avec une jolie paysanne, devient père d’une petit garçon mais continue à douter sur le sens de son existence. Satisfaire mille désirs ou en dominer un seul.

Après Sept ans au Tibet de Jean-Jacques Annaud et Kundun de Martin Scorsese, le bouddhiste continue de fasciner les cinéastes. L’Indien Pan Nalin filme à son tour, une grande fresque mystico-touristique sur le Tibet, ses lamaseries, ses saris colorés et ses moines tondus et tente de saisir une religion toujours aussi fascinante. Pour cela, il suit les pas et les doutes mystiques d’un jeune moine Tashi, qui, après avoir vécu trois ans reclus dans une caverne, redécouvre les plaisirs de la vie. Ce jeune moine tombe amoureux d’une jolie paysanne et doit quitter le monastère pour le Samsara, le monde des hommes. Ambitieux et égoïste, il met à mal les traditions ancestrales.

L’image en scope est magnifique, le massif de l’Himalaya toujours aussi cinématographique, mais, hélas, après l’érotique péché de chair du moine défroqué, le film tourne à vide. La faute à un acteur principal peu charismatique au visage de benêt, à un scénario très anecdotique qui ressemble presque à un documentaire soft sur la vie des paysans du Népal et à un salmigondis mystique à coup de sentences hautement philosophiques, Comment éviter qu’une goutte d’eau ne s’assèche? En la rejetant dans l’océan. Reste pour contenter le spectateur en mal d’exotisme, le son musical du Landki, la langue parlée dans le film, une très belle musique et de bien jolies jeunes femmes tibétaines que le réalisateur a l’excellente idée de dénuder. Sans être une catastrophe, Samsara n’est donc qu’un dépliant touristique beaucoup trop long - près de 2h18 – et aux enjeux dramatiques peu évidents.

par Yannick Vély

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