Rush
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États-Unis, 2013
De Ron Howard
Scénario : Peter Morgan
Avec : Daniel Brühl, Chris Hemsworth
Photo : Anthony Dod Mantle
Musique : Hans Zimmer
Durée : 2h03
Sortie : 25/09/2013
Situé durant l’âge d’or de la Formule 1, RUSH retrace le passionnant et haletant combat entre deux des plus grands rivaux que l’histoire du sport ait jamais connus, celui de James Hunt et Niki Lauda concourant pour les illustres écuries McLaren et Ferrari. Issu de la classe des privilégiés, charismatique et beau garçon, tout oppose le play-boy anglais James Hunt à Niki Lauda, son adversaire autrichien, réservé et méthodique. RUSH suit la vie instable de ces deux pilotes, sur les circuits et en dehors, et retrace leur rivalité depuis leurs débuts.
YOU DRIVE ME CRAZY
Bienvenue au championnat du monde de Formule 1 de 1976, à une époque où les courses se gagnaient encore sur le circuit et non dans les stands et se couraient avec la tête et le cœur. Mais surtout bienvenue au cœur d’une illustre rivalité, une de celles dont on fait les plus grandes amitiés. Car ici, ce n’est pas forcément les spectaculaires courses qui intéressent Ron Howard, mais plutôt ce qui rend ces deux pilotes si essentiels l’un à l’autre pour ce qui est encore à ce jour l’un des duels les plus fameux du monde de la F1. D’une manière très académique (une constante chez Howard), le réalisateur de Willow et du Da Vinci code retrace le parcours exceptionnel de ces pilotes de légende, leur combat, le sérieux à toute épreuve de Lauda ou la vie croquée à pleine dent par Hunt. Howard explore leur vie privée ou sur les circuits avec un cachet d’époque très joliment retranscrit.
A l’aide de son scénariste de Frost/Nixon et de Hans Zimmer avec qui il collabore pour la 5e fois, mais surtout de l’excellente interprétation de ses deux comédiens, Howard nous livre un biopic classique mais classieux. Il parvient à être totalement impartial avec ses héros, sans jamais les juger, ni dans leurs choix ni dans leurs actes. Certes le film ne restera pas dans les dictionnaires du cinéma, mais par les temps qui courent, voir un divertissement populaire loin de la putasserie de la plupart des blockbusters estivaux est une chose suffisamment rare pour qu’elle soit soulignée.
