Le Royaume interdit
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Passionné par le cinéma de Hong Kong et les classiques de Kung-fu, un adolescent américain découvre dans une boutique de Chinatown, l'arme du Roi Singe, un combattant légendaire. Le jeune homme se retrouve plongé dans l'ancienne Chine, en compagnie d'un groupe d'experts en arts martiaux, tous partis pour libérer le Roi Singe...
KUNG FU SANS PANDA
Il y a des films qui devraient se limiter à un générique. Celui du Royaume interdit est magnifique. Non content d'associer à l'écran deux monstres sacrés du cinéma hongkongais des années 80 et 90, Jet Li et Jackie Chan, il revisite l'histoire du genre et rend hommage au plus grand d'entre tous, Bruce Lee. Ironie du calendrier, le réalisateur du Roi Lion et de Stuart Little, Rob Minkoff, s'est retrouvé derrière la caméra d'un film en prises réelles au scénario assez proche, en fin de compte, du dessin animé en 3D des Studio Dreamworks. Comme dans ce dernier, l'anti-héros est un geek qu'il faudra initier à l'art martial. Premier écueil et d'importance, celui-ci est beaucoup moins charismatique qu'un gros panda débonnaire. Flamby américain digne d'un casting du Monde de Narnia, Michael Angarano peine à exister à l'écran, surtout au côté de Jackie Chan qui lui vole aisément la vedette. L'intrigue est bien sûr cousue de fil blanc, version revisitée et cartoonesque du Roi Singe. Le minimum syndical est de rigueur mais Hollywood sait emballer les choses avec du beau papier cadeau, quelques homériques morceaux de bravoure et bien sûr les jolis paysages de la Chine ancestrale.
