Resident Evil: Dégénération
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Baiohazâdo: Dijenerêshon
Japon, 2008
De Makoto Kamiya
Scénario : Shotaro Suga
Avec : Laura Bailey, Alyson Court, Crispin Freeman, Paul Mercier, Roger Craig Smith, Michael Sorich
Musique : Tetsuya Takahashi
Durée : 1h37
Sept ans après la destruction de Raccoon city, alors que Claire Redfield est de passage dans l'aéroport de Harvardville, ce dernier est contaminé par le virus T. Elle parvient à se réfugier avec quelques survivants dans une pièce isolée. Leon S. Kennedy et deux agents du gouvernement, Angela Miller et Greg Glenn, sont chargés d'aller les sauver.
HERE COMES A NEW CHALLENGER
Resident Evil: Degeneration, c'est un peu comme si vous branchiez votre console next gen favorite, y enfourniez votre nouveau jeu de survival horror et attendiez patiemment que la cinématique d'intro soit finie pour vous lancer dans la partie que vous attendiez tant. Sauf qu'ici point de jeu. Cruellement frustrant d'ailleurs, car cette introduction dure 1h30 et qu'elle ne permet à aucun moment d'attraper sa manette et de participer à l'éradication des zombies. Si ce long métrage sert de lien entre l'épisode 4 et le futur 5 tant attendu, il permet surtout d'oublier les adaptations du pauvre que le trio Paul W. S. Anderson / Alexander Witt / Russell Mulcahy, guidé par Milla "la liftée" Jovovich, nous ont vendues depuis quelques années. Et s'il ne se présente pas forcément comme l'ultime film que l'on attendait tous, la faute à un script un peu faiblard, le film de Kamiya suit logiquement le cours de la série et fait même appel à certains moments clés de la franchise (le virus T était celui qui foutait le bordel dans l'épisode 2) pour mieux raccorder son histoire à l'ensemble de la saga. Enchaînant les scènes d'action qui dépotent, nanti d'une mise en scène ultra efficace qui n'abuse pas des effets de style autres que ceux que l'on verrait déjà dans les séquences transitoires du jeu, possédant un rythme certain et une rigueur de l'action, tout ce qui a fait le succès mérité du jeu se retrouve donc dans ce DTV qui se place en complément parfait du support vidéoludique et que se devra de posséder chaque fan hardcore de la série. Mais en dehors des gamers, pas sûr que le film ne rencontre une large audience, l'intérêt paraissant quand même limité.
