Resident Evil: Apocalypse

Resident Evil: Apocalypse
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Resident Evil: Apocalypse
États-Unis, 2004
De Alexander Witt
Avec : Mike Epps, Oded Fehr, Sienna Guillory, Jared Harris, Milla Jovovich, Thomas Kretschmann
Durée : 1h30
Sortie : 06/10/2004
Note FilmDeCulte : *-----

Le virus T a atteint la ville de Raccoon City, à présent en quarantaine. Alors que Jill Valentine tente de survivre, la Umbrella Corporation libère deux de leurs cobayes: Alice, survivante du premier opus, à présent améliorée, et Nemesis, un hybride d’humain et de créature mutante mort-vivante.

RESIDENT DEBILE

Parti souiller potentiellement deux franchises avec Alien Vs. Predator, Paul Anderson laisse la mise en scène de ce second opus totalement dispensable à Alexander Witt, ex-réalisateur de deuxième équipe (Gladiator, Hannibal, La Chute du Faucon Noir), qui signe ici son premier long. Premier constat: Witt semble plus doué que le pauvre Anderson. A l'exception d'un combat au corps à corps confus et inintéressant, les scènes d'action bénéficient d'un certain dynamisme (grâce en soit rendue également au montage) qui manquait sévèrement au premier volet, très mou. Elles ne demeurent néanmoins pas très inspirées en soi, tout juste soignées, à l’image de quelques plans parsemés le long du métrage. Malheureusement, Anderson signe une nouvelle fois le scénario, qui assure tout juste le strict minimum. Pourtant, l’introduction est plutôt réussie et le film ne part pas handicapé dès le départ, mais il ne décolle jamais. Il s’enfonce même carrément à l’arrivée du Nemesis (un monstre qui affectionne le lance-roquettes). Il pourrait s’agir d’une créature aussi effrayante que dans le jeu vidéo, tel un hybride du Predator et du Terminator. Mais non. Nemesis est un rescapé de série Z au maquillage restreint (une expression faciale unique, bouche bée comme un con tout le long) qui beugle comme un protagoniste de film de Patrick Sébastien. Exception faite de ce quota nanaresque, Resident Evil: Apocalypse se hisse tout juste au-dessus de son prédécesseur par le biais de quelques séquences énergiques et d’une ou deux idées de mise en scène sympathiques.

par Robert Hospyan

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