Repli-Kate

Repli-Kate
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Repli-Kate
Repli-Kate
États-Unis, 2002
De Frank Longo
Scénario : Stuart Gibbs
Avec : Ryan Alosio, Kurt Fuller, Ali Landry, Eugene Levy
Sortie : 01/01/2002
Note FilmDeCulte : ****--

Max fait des recherches assez poussées dans le domaine biologique, et plus précisément dans le clonage. Voilà que la très jolie Kate, journaliste, s’intéresse à ces travaux. Oups, voilà qu’il collecte par accident son ADN et qu’il la clone par accident. Croyant Kate partie pour l’Europe, Max pense avoir évité le pire. Mais voilà qu’elle débarque et qu’il doit gérer Kate et son double. Ils essaient de former cette dernière en femme parfaite(hum !), aimant le sport, la bière, les jeux vidéos et les pizzas à emporter ! Rien que ça !

Un des premiers dialogues du film contient la blague suivante :

-Quel est le bon côté d’une pipe ?

-Je sais pas.

-10 minutes de silence !

Bon, moi , personnellement, ça ne m’a pas fait rire et on s’attend à une flopée d’insanités machistes dans le même style pendant tout le film, mais ce n’est pas du tout le cas. Disons que ça situe un peu l’ambiance et le niveau général dans lequel est plongé le film.

Mais Repli-Kate est plus intelligent qu’il en a l’air. Les situations abracadabrantes n’arrêtent pas de s’enfiler les unes après les autres. Elles manquent juste un peu de naturel pour oser faire référence à Billy Wilder ou Lubitsch. Mais les références qu’on peut faire, c’est à American Pie ou encore au moins récent mais tout aussi excellent Weird Science(1985) de John Hughes, un classique des comédies adolescente des années 80. On retrouve d’ailleurs Eugene Levy, qui joue le père de Jim dans American Pie.

Les acteurs, justement, sont tous très bons: James Roday qui interprète le gentil et romantique Max; Kurt Fuller, excellent en larron (obsédé) de service du nom de Chumley, ainsi qu’Ali Landry, Miss Louisiana USA 1996, nous sert deux Kate totalement crédibles. Sans parler des trucages invisibles pour créer deux Kate...

La dernière minute, où la boucle est bouclé, où le serpent machiste se mord la queue, est vraiment jouissive et on se dit que finalement, c’est pas bête comme comédie, même si l’humour se passait souvent en-dessous de la ceinture !!

par Yannick Vély

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