Rebelle
Merida, experte en tir à l’arc, est fille du roi Fergus et de la reine Elinor. Bien décidée à suivre son propre chemin dans la vie, Merida défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de trois seigneurs hauts en couleur : l’impressionnant Lord MacGuffin, Lord Macintosh, désagréable au plus haut point et l’irascible Lord Dingwall. Sans l’avoir voulu, Merida va déchaîner le chaos dans le royaume, et lorsqu’elle se tourne vers une vieille femme excentrique réputée pour sa sagesse pour trouver de l’aide, elle va voir se réaliser un vœu bien malheureux… Le danger va forcer Merida à découvrir le vrai sens du mot bravoure afin de déjouer la terrible malédiction qui se profile...
LE NOUVEAU DISNEY
En 2006, lors de la fusion-acquisition de Walt Disney par les studios Pixar, les fans de la première heure étaient inquiets. La firme à la lampe de bureau allait-elle se dissoudre dans l'empire de la souris? Mettre la créativité au service du merchandising et de considérations plus commerciales ? Wall-E, Là-haut et surtout Toy Story 3 rassuraient: non, Pixar ne trahirait pas l'esprit de ses premiers chefs d'oeuvre et continuerait à raconter des histoires d'adultes à hauteur d'enfants, à moins que ce soit l'inverse. Et puis au fil des années et des annonces, le doute s'est progressivement installé. Cars 2 a été le premier coup de semonce, suite consternante d'opportunisme. Rebelle est beaucoup plus réussi, mais l'on ne peut s'empêcher de voir la patte Disney des années 90-2000, de la morale appuyée aux passages chantés. Sur le plan visuel et technique, une fois encore Pixar repousse la concurrence avec un travail insensé sur les textures qui devrait valoir aux animateurs un nouvel Oscar. L'humour est une fois de plus savamment dosé mais le scénario est bizarrement construit, avec une - trop - longue exposition et des pistes vites abandonnées. Cela s'explique peut-être par le remplacement de Brenda Chapman par Mark Andrews à mi-production, comme si deux cerveaux s'étaient affrontés sur la même histoire.