Ralph 2.0
Ralph break the internet
États-Unis, 2019
De Phil Johnston, Rich Moore
Scénario : Phil Johnston, Pamela Ribon
Avec : Gal Gadot, Bill Hader, John C. Reilly, Sarah Silverman, Alan Tudyk
Musique : Henry Jackman
Durée : 1h53
Sortie : 13/02/2019
Ralph quitte l’univers des jeux d’arcade pour s’aventurer dans le monde sans limite d’Internet. La Toile va-t-elle résister à son légendaire talent de démolisseur ? Ralph et son amie Vanellope von Schweetz vont prendre tous les risques en s’aventurant dans l’étrange univers d’Internet à la recherche d’une pièce de rechange pour réparer la borne de Sugar Rush, le jeu vidéo dans lequel vit Vanellope. Rapidement dépassés par le monde qui les entoure, ils vont devoir demander de l’aide aux habitants d’Internet, les Netizens, afin de trouver leur chemin, et notamment à Yesss, l’algorithme principal, le cœur et l’âme du site créateur de tendances BuzzzTube…
RALPH BREAKS MY BALLS
Le premier opus des aventures du démolisseur tout en pixel ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable mais 7 ans plus tard, presqu’à la surprise générale, le revoilà qui débarque sans crier gare mais sans que personne ne l’attende non plus à part peut-être certains enfants s’étant laissé capturer par la gigantesque promo principalement basée sur la présence de toutes les princesses Disney… Ah ça ils sont fort pour appâter les gamins au département promo de chez Mickey ! Bref, Ralph la casse s’en vient donc nous faire profiter de ses nouvelles aventures, toujours accompagné de sa fidèle copine Vanellope, pour le meilleur et pour le rire/pire (biffez la mention inutile selon votre âge). Parce que oui, passé 12 ans vous aurez peut-être du mal à accepter ce film : intrigue primaire, rythme défaillant, personnages peu attachants, un côté méta sous-exploité (franchement, avec l’étendue du net on était en droit d’espérer une plus grande folie et convoiter une exploration plus conséquente et gargantuesque que trois simples décors accompagnés d’un festival de name dropping) Bref, Ralph 2.0 passe totalement à côté de son énorme potentiel où l’on ne retiendra qu’une citation de King Kong et la fameuse scène des « Princesses » qui a au moins le mérite de s’inscrire dans la continuité de La Reine des neiges et Zootopie comme Disney progressiste et d’incarner de façon amusante le propos de l’émancipation féminine. Mais sur 1h53 ça fait quand même bien peu…