The Raid
Serbuan maut
Indonésie, 2011
De Gareth Evans
Scénario : Gareth Evans
Avec : Iko Uwais
Photo : Matt Flannery
Durée : 1h41
Sortie : 20/06/2012
Au coeur des quartiers pauvres de Jakarta, se trouve une citadelle imprenable. Jusqu'à maintenant, personne n'avait oser s'y aventurer, avant qu'une équipe de policiers d'élite ne soit envoyée sur les lieux pour capturer le baron de la drogue dont c'est la planque. Repérés par un indic qui en informe son patron, les policiers se retrouvent enfermés au 6ème étage sans porte de sortie...
TROUPE D’ÉLITE
Gareth Huw Evans, un jeune réalisateur gallois installé à Jakarta, a fait la connaissance du Pencak Silat, un art martial ancestral indonésien, il y a quelques années, et ne semble pas s'être remis de cette rencontre. Car après lui avoir consacré un documentaire puis l'avoir mis à l'honneur dans son deuxième long-métrage Merantau, le voici qui revient avec un nouvel actionner à faire passer le moindre de vos FPS pour une comédie romantique et où la technique de combat y tient une place plus que prédominante. Décomplexé et surtout assumé jusqu'au bout, The Raid donne le ton en moins de cinq minutes: ce sera un film de combat ultra vénère et sans répit.
Doté une mise en scène sèche et d'un montage dynamique, le troisième long du réalisateur/scénariste/monteur est un véritable plaisir à l'état brut imprimé sur celluloïd qui se déguste comme une bonne série de droite dans le buffet, un film aussi exutoire qu'un bon gros morceau de hard rock, où la tension monte étage après étage, ou l'on martèle du sbire comme Dave Grohl martèle ses fûts (avec précision, puissance et furie) et qui ravive le doux souvenir du A Toute épreuve de John Woo pour la quantité d'action desservie minutes après minutes. Vous l'aurez donc compris, The Raid et son huis clos désespéré ne triche pas, et combine à lui seul un nombre incalculable de fusillades, de hurlements, d'os brisés, de gorges tranchées et de poignards plantés à faire pâlir dix années de films d'action made in Hong-Kong! Bref, on est venu, on l'a vu et on a été vaincu!