Primeval - Danger en eaux troubles
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Primeval
États-Unis, 2006
De Michael Katleman
Scénario : John Brancato, Michael Ferris
Avec : Gideon Emery, Orlando Jones, Brooke Langton, Jürgen Prochnow, Dominic Purcell
Photo : Edward J. Pei
Musique : John Frizzell
Durée : 1h33
Sortie : 30/11/1999
Au plus profond de la jungle africaine, un monstrueux crocodile mangeur d'hommes menace constamment la vie des tribus locales. En apprenant son existence, une équipe de reporters américains décide d'aller filmer cette terrifiante créature et de la capturer vivante. Mais le producteur Tim Freeman, le caméraman Steven Johnson et leur équipe n'ont aucune idée de ce à quoi ils s'attaquent. Au coeur d'un pays ravagé par la guerre civile, le saurien s'est habitué au goût de la chair humaine, et il est devenu à présent un tueur incroyablement rusé. Traqués à la fois par les hommes et par l'animal, Tim et son équipe s'engagent dans une aventure beaucoup plus dangereuse qu'ils ne le pensaient.
PRIMEVAL SCREAM
Puisque les requins sont obsolètes, que les serpents sont déjà épuisés (les 2 Anacondas, Des serpents dans l’avion) et que, de mémoire, la dernière fois que les spectateurs ont affronté des araignées c’était dans le délirant Arac Attack, il fallait bien essayer de ressusciter un autre animal catalyseur d’angoisses et de frayeurs: le crocodile; le minable Lake Placid faisant encore hurler de rire dans les chaumières. Et puis, tant qu’à faire, autant essayer de crédibiliser et légitimer son histoire en s’inspirant d’un fait réel, ça fait toujours plus sérieux, même dans la série B. En l’occurrence, l'inspiration vient d'un certain saurien appelé "Gustave", qui a sévi au Burundi avec un palmarès de 300 victimes. Il n’en fallait alors pas plus à toute une bande d’opportunistes (un réalisateur de série télé pour ados et les scénaristes de Catwoman et Terminator 3) pour tenter de créer l’évènement en transposant visuellement ce cauchemar à quatre pattes. Et comme si cela ne suffisait pas, ils agrémentent leur histoire d’un contexte de guerre civile, histoire de mettre en exergue le côté animal de l’homme. Une belle bande de petits malins en somme. Et comme on pouvait s'y attendre, même si le film possède quelques moments et autres effets chocs bien sentis, on ne sort pas vraiment du nanar de luxe. Ainsi on attend patiemment que chaque apparition dudit Gustave vienne pimenter l’affaire parce qu’il faut bien reconnaître qu’avec le reste, on nous laisse un peu sur notre faim.
