Poltergay

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Beaux, jeunes et amoureux... Marc et Emma sont les nouveaux propriétaires d'une maison inhabitée depuis trente ans. Ils ignorent juste que la cave de la maison a abrité, il y a bien longtemps, une boîte de nuit homosexuelle et que désormais y vivent cinq fantômes fêtard, taquins et… gays.

Poltergay : Bande annonceenvoyé par GayClic

PANIC ! AT THE DISCO

Un parti pris un brin couillu de vouloir décomplexer le cinéma hexagonal à gros renforts d’inepties et d’élucubrations grotesques, des comédiens principaux au top de leur forme et une volonté intrinsèque de marier le fantastique à la farce, effets spéciaux en prime, le tout mixé dans la joie et la bonne humeur disco et les clichés qui sont forcément livrés avec, voilà le point de départ de ce Poltergay, premier film hors normes d'Eric Lavaine. Le résultat? Un film mi-figue mi-raisin où le bouffon prend malheureusement le dessus du comico-fantastique parfaitement bien maîtrisé et installé pendant la première moitié du film. Dommage car cette seconde partie très (trop?) Queer version potache, se révèle une proche cousine du douloureux Pédale douce, où les valses de boules de billards, la pléthore de bites dessinées, les costumes Village People et le road trip dans le quartier du marais, dénaturent franchement toutes les bonnes idées de départ: une icône virile (excellent Cornillac) devenant pictogramme gay fantasmatique, un esprit qui semble dérangé dans une maison hantée, une paranoïa latente qui tirerait vers l’hystérie collective et une vision bouffonne du mythe de l’esprit frappeur. Bref un genre revisité et éclaté pour le meilleur de la parodie. Mais le simple fait de faire basculer le film vers le caricatural (ménage, repassage et couture en regardant et chialant devant Sissi impératrice et en s’appelant "les fiiiiilles"), dont les cinq compères déguisés en cortège de pédales dont même la gay pride ne voudrait pas, finit d’enterrer le projet à l’état d’embryon à moitié développé. Reconnaissons au moins au réalisateur et au scénariste d’avoir osé, avec panache, sortir des sentiers battus. Une chose qu’on oublie parfois un peu trop en France.

par Christophe Chenallet

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