Les Petits mouchoirs

Les Petits mouchoirs
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs
  • Les Petits mouchoirs

A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.

ENSEMBLE C’EST TOUT

L'avantage avec Guillaume Canet, c'est qu'il ne se fiche jamais de son public, que ce soit en tant que comédien ou en tant que réalisateur. De Mon idole qui était un film bien singulier à Ne le dis à personne, un thriller tout en puissance et en émotions qui n'avait absolument rien à envier aux spécialistes du genre américain, l'homme met un point d'honneur à aller au bout de ses ambitieux paris et le fait bien. Et ces Petits mouchoirs de ne pas déroger à la règle. Avec ce film à fleur de peau et qui va bien au-delà de l'œuvre synthèse d’une génération, Canet tente le récit introspectif limite «thérapeutique » avec effet miroir, parfois naïf mais jamais bête ou méchant, rempli de moments programmés et d’imprévus, d’éclats de rire, de coups de sang et de coups d’amour. Presque un film de vacances entre potes finalement. Sauf que son histoire a beau sembler assez personnelle, elle en devient pourtant universelle. Et c'est cela qui fait sa plus grande force. Impossible de ne pas jouer l'identification devant ce parterre de comédiens et de personnages entiers et vivants, tous meilleurs les uns que les autres (l'alchimie fonctionne à merveille), chacun héros de sa propre histoire, qui vont devoir composer avec ces fameux "petits mouchoirs", ces garrots de fortune apte à panser les plaies pour un certain temps mais incapable de cautériser entièrement les blessures infligées au fil du temps.

Impossible aussi de ne pas se laisser embarquer dans cette chronique qui capte l'air du temps avec un naturel confondant, où le rire s'invite dans des moments tragiques et où des larmes peuvent poindre directement après une bonne tranche de rigolade. Bref, ici tout se fait dans l'aisance et le naturel, au fil d'une écriture où chaque dialogue fait mouche et ou aucune séquence ne fait office de remplissage malgré la durée conséquente du métrage. Certes, on aurait peut-être envie de pointer du doigt un finale qui pourrait passer pour pathos. Mais ce serait renier en partie la franche sincérité de l'ensemble et la direction inéluctable prise par le film depuis sa première image. Vous l'aurez compris, ce Petits mouchoirs n'a donc pas plus de prétention que celle de vouloir nous faire partager de petits et grands moments d'humanité, en toute simplicité. Et l'on en sort la gorge nouée et le sourire gorgé de soleil avec une impression de fraîcheur, une sensation de liberté et l'irrésistible envie d’appeler ses potes pour leur dire qu’on les aime ou simplement pour aller boire une bière en fredonnant Les Copains d'abord.

par Christophe Chenallet

En savoir plus

Quelques liens :

Commentaires

Partenaires