Pay the Ghost

Pay the Ghost
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Pay the Ghost
Canada, 2015
De Uli Edel
Avec : Nicolas Cage
Durée : 1h34
Note FilmDeCulte : *-----
  • Pay the Ghost
  • Pay the Ghost

Un an après la disparition de son fils pendant un défilé d’Halloween, Mike reste hanté par des visions effrayantes. Accompagné de son ex-femme, il essaie inlassablement de comprendre ces messages et, ainsi, d’enfin pouvoir retrouver son fils. Ses recherches vont lui révéler un ancien secret qui aurait dû rester caché à jamais…

OUVREZ, OUVREZ LE CAGE AUX FANTÔMES

Chaque année, le Festival de Gérardmer nous propose son petit thriller surnaturel à casting B+, son petit film fantastique qui se rêve produit de qualité mais qui ne fera peur à personne sauf à notre mère qui elle, en plus, se fiche du genre. Et après Out of the Dark, Last Days on Mars ou encore La Maison au bout de la rue, The Day et L’Empire des ombres, cette année c’est ce Pay the Ghost qui vient grossir les rangs de ces productions sans vrai fond ni forme simplement produites pour gagner quelques dollars sur le marché de la VOD et dans les fonds de bacs de supermarché. Commis par un Uli Edel qui a eu son heure de gloire il y a maintenant 30 ans (Moi Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée, Dernière sortie pour Brooklyn, Body) et interprété par le désormais roi du fond de tiroir Nicolas Cage au top de sa non forme, Pay the Ghost est de la trempe de ces thrillers domestiques à caution fantastique, ces pelloches qui invitent le surnaturel et autres rites païens dans le quotidien mais ne savent ni ne connaissent rien à l’affaire et se contentent de quelques jump scares afin de faire sursauter la ménagère.

Ratant à peu près tout ce qu’il entreprend, que ce soit dans le conte macabre et dans l’autre partie traitant du problème familial, Pay the Ghost tente de noyer le poisson en emballant l’affaire de la manière la moins gracieuse possible. Bref, plus l’intrigue avance, plus tout cela devient gênant, le meilleur étant logiquement réservé pour la fin, l’apothéose de l’effroi, avec sa traversée du Styx format pont de l’angoisse à grosse brume poisseuse et qui mène à la cabane au fond du jardin avec sa résolution tout en délicatesse ! Mais bon, ça, vous le découvrirez si vous tenez jusqu’au bout, ce qui n’est pas forcément gagné vu la nature du film…

par Christophe Chenallet

Commentaires

Partenaires