Parker
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États-Unis, 2013
De Taylor Hackford
Scénario : John McLaughlin
Avec : Michael Chiklis, Jennifer Lopez, Nick Nolte, Jason Statham
Photo : J. Michael Muro
Musique : David Buckley
Durée : 1h58
Sortie : 17/04/2013
Parker est le plus audacieux et le plus redoutable des cambrioleurs. Spécialistes des casses réputés impossibles, il exige de ses partenaires une loyauté absolue et le respect scrupuleux du plan. Alors qu'une opération vient de mal tourner à cause d'une négligence, Parker décide qu'il ne travaillera plus jamais pour Melander et son gang. Mais le caïd n'accepte pas l'affront et ses hommes laissent Parker pour mort. Bien décidé à se venger, Parker remonte la piste du gang jusqu'à Palm Beach. Se faisant passer pour un riche texan, à la recherche d'une luxueuse propriété, il rencontre la séduisante Leslie, un agent immobilier qui connaît les moindres recoins de l'île. Avec l'aide de la jeune femme, Parker découvre que le gang projette de rafler 50 millions de dollars de bijoux. Il monte alors un plan pour s'en emparer. C'est le début d'une opération dont Parker n'avait prévu ni l'ampleur, ni les conséquences.
BRAQUEURS AMATEURS
Lee Marvin dans Le Point de non-retour, Robert Duvall dans Echec à l'organisation, Mel Gibson dans Payback, voici la liste des 3 comédiens qui ont déjà interprété le rôle de Parker dans des scripts semi-officieux tirés de l'œuvre de Richard Stark, l'auteur des romans n'ayant jamais approuvé l'utilisation du nom de son héros dans ces adaptations. Mais l'homme ayant tiré sa révérence, Hollywood n'a pas attendu longtemps pour récupérer les droits du personnage et pour enfin tenter le lancement d'une franchise. Et on est obligé de se rendre à l'évidence, Parker vient compléter la liste déjà bien longue des actionners mollassons et sans âme qui composent l'essentiel de la filmo de Jason Statham (Blitz, LeFlingueur, Rogue, Chaos, la série des Transporteur, etc.). Et ce n'est pas la mise en scène de Taylor Hackford (Ray, L'Associé du diable, Officier et gentleman ou encore Dolores Claiborne) qui viendra rehausser le niveau, le cinéaste étant définitivement plus à l'aise derrière les mélos ou autres thrillers fantastiques, même si on notera bien la présence d'une scène de baston sortant un peu de l'ordinaire par son côté badass. Alors Parker mauvais film? Non, juste un bout de pelloche complètement anecdotique avec quelques scènes de combat comblant un simili scénario cousu de fil blanc et des comédiens venus cachetonner sans prendre le moindre plaisir, mais qui remplira sans problème la case du 2e film du dimanche soir…
