Parasites
Growth
États-Unis, 2009
De Gabriel Gowan
Scénario : Gabriel Gowan
Avec : Nora Kirkpatrick, Brian Krause, Mircea Monroe, Richard Riehle, Christopher Shand
Photo : Mark Putnam
Musique : Tim Ziesmer
Durée : 1h27
1989. Des chercheurs étudient sur une île une nouvelle forme de parasites et son effet sur le corps humain. L'expérience tourne au cauchemar et les trois quart de la population disparaissent mystérieusement. Vingt ans plus tard, une jeune femme ayant échappé à l'hécatombe décide de retourner sur l'île.
LARVE FATALES
Série B qui glisse tranquillement mais sûrement vers le nanar, Parasites cherche à ramasser les quelques miettes laissées par le Horribilis de James Gunn il y a quelques années ou même par La Nuit des sangsues de Fred Dekker il y a plus de 20 ans. Problème, si ce genre de film de monstre se prête peu au sérieux, il faut quand même, et surtout, éviter de le traiter par-dessus la jambe. Et évidemment, c'est pile poil ce que fait son incapable réalisateur/scénariste. Car avec sa bande de glands coincés sur l'île de l'angoisse, affrontant des monstres dégueu visqueux sous-cutané, Cowan nous pond un film cheap qui ne sait pas doser le ton comico-grotesque-horrifique, et son incompétence à en gérer les codes provoque le découragement total du spectateur. Ça, et une mise en scène effroyable arrivant au paroxysme de l'amateur lors d'une scène de combat d’ailleurs complètement futile. Pour que l'alchimie fonctionne, Parasites aurait pu prendre exemple sur la générosité d'Horribilis, créer une histoire et des personnages dignes de ce nom et ne pas miser simplement sur un mini quota d’effets spéciaux. Mais ca, il semblerait que Gowan n’en ai carrément rien à foutre puisqu'il se contente de nous cracher son ramassis d'images à la figure en espérant qu'on n'y voie que du feu et qu'on ne soit pas trop exigeant. Parasites, ou quand film rime avec foutage de gueule.