Ouija
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Après avoir réveillé les forces ténébreuses d’une antique planche de jeu de spiritisme, un groupe d’amis se voit confronté à ses peurs les plus terribles.
PLANCHE POURRIE
Sérieusement, que pouvions nous attendre de ce Ouija ? Produit main dans la main par Michael Bay et sa boîte Platinum Dunes (American nightmare, Unborn, Freddy – Les griffes de la nuit, Amityville, etc.), l’opportuniste Jason Blum (la série des Paranormal activity) et la firme Hasbro (déjà derrière les insupportables Transformers, GI Joe et Battleship) et mis en scène et scénarisé par un tandem au potentiel illimité à qui l’on doit déjà les formidables scénarii de Boogeyman, Predictions et Possédée, Ouija ne partait donc pas avec les meilleures cartes en main.
Véritable réceptacle à clichés éculés depuis 1997 et festival de fausses bonnes idées souillées dans l’œuf, ce premier film de Stiles White est le type même de produit torché pour la truffe adolescente américaine écervelée qui crie des «oh my god» toutes les 2 minutes avec ses dindes de copines et qui se fait une sortie au mall le samedi après midi pour une toile entre deux séances de shopping et deux Snapchats. Car à part cette cible crédule et visiblement ultra réceptive à la non-qualité (le film a couté 5 millions de $ et en a déjà rapporté 50 rien qu’aux Etats-Unis), qui d’autre pourrait trouver la moindre qualité à cette bobine même pas digne des DTV jetés à la pelle dans les bacs à soldes ! Pas de rythme, pas d’histoire, aucune idée de mise en scène, aucune intention, des acteurs de seconde zone au charisme de moule irradiée et surtout aucune cohérence dans l’ensemble font de Ouija un quasi cas d’école et surtout une belle pierre à rajouter à l’édifice de la médiocrité. Messieurs les producteurs, les fans du genre vous disent merci !
