Ong Bak 3: The Final Battle

Ong Bak 3: The Final Battle
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Ong Bak 3: The Final Battle
Thaïlande, 2010
De Tony Jaa, Panna Rittikrai
Scénario : Panna Rittikrai
Avec : Tony Jaa
Photo : Nattawut Kittkhun
Musique : Terdsak Janpan
Durée : 1h34
Note FilmDeCulte : ***---
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Tien est capturé par son rival et doit subir les coups de ses geôliers. Laissé pour mort, il est sauvé par des villageois qui le ramènent chez eux à Kana Khone. Dans ce village, il va apprendre à méditer et à maîtriser son karma avant que son ennemi juré ne revienne le défier pour un ultime affrontement.

L'HONNEUR DU DRAGON EST SAUF

Souvenez-vous : on avait laissé Tien et sa gueule de gitan dans un sale état, aux mains du méchant empereur qui fait rien qu'à embêter son prochain (en même temps, s'il ne le faisait pas, il ne serait pas méchant et forcément ça serait beaucoup moins drôle) et le destin de l'homme comme celui du peuple qu'il défendait était resté en suspens. Heureusement, ce 3e opus, suite directe du volume 2,, lève le voile sur le sort de l'énième petit dragon et surtout prépare la fin de l'épopée (même s'il sera toujours possible de décliner le titre dans une multitude de séquelles) dont un jour Tony Jaa a rêvé. Car oui Ong Bak 3 conserve son décor de fresque épique et d'épopée vengeresse, n'en déplaise aux spectateurs bourrins qui ne jurent que par les films d'arts martiaux au scénario prétexte. Il ne faut pas non plus croire que Jaa à retourné sa veste et qu'il se prend pour l'équivalent Thaï d'un Zhang Yimou. Non. Tien se coltine toujours moult sbires à savater, use des pieds, des poings et des coudes pour essayer de retrouver sa liberté et son honneur ainsi que ceux des peuples opprimés. Mais on aurait tort de résumer Ong Bak 3 à une énième pelloche de tatanes ou à un gros wu xia pian (en même temps, le 2 avait déjà bien préparé le terrain) l'un servant d'emballage à l'autre, histoire de donner un peu de corps à l'ensemble et de pouvoir habiller comme il se doit cette fresque guerrière. Mais alors pourquoi ce résultat en demi-teinte? Tout simplement parce qu'à force de jouer sur les deux tableaux, le film semble sans cesse se chercher passant d'un genre à l'autre sans jamais réellement arriver à concilier les deux en une seule unité assumée. Dommage. D'autant plus qu'avec une telle volonté de départ, on avait vraiment de quoi obtenir un produit haut de gamme pour un genre qui n'en demandait pas moins. La prochaine fois peut-être…

par Christophe Chenallet

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