Oiseau bonheur (L’)
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Tsuru ni notte
Japon, 1994
De Seiji Arihara
Scénario : Seiji Arihara
Durée : 28m
Sortie : 21/01/2004
Tomoko, 12 ans, doit faire un exposé sur les événements de Hiroshima et se rend sur place avec son carnet d’écolière. Aux abords du musée, elle découvre une statue représentant une fillette, Sadako, disparue quelques années après le bombardement, qui va reprendre vie.
L’ENFANT ET L’OISEAU
L’histoire de L’Oiseau bonheur est basée sur des faits réels, ceux qui ont vu une fillette, Sadako, décéder quelques années après le bombardement de Hiroshima des suites d’une leucémie. Clouée au lit, elle a commencé à plier des grues en papier, car selon la légende, un de ses souhaits pourrait être accordé en parvenant à en plier 1000. Depuis, une statue à son effigie a été construite, et autour d’elle des papiers pliés y sont déposés régulièrement. Dans cette œuvre à fort caractère pédagogique, Seiji Arihara ne détourne pas le sujet et affronte sa dureté (représentation du paysage chaotique post-bombardement, conséquences sur les victimes). On pourra certes regretter la mièvrerie des dialogues comme la pauvreté de l’animation (probablement due à un manque de budget), mais le film est le parfait moyen de familiariser les enfants (voire des classes) à cet événement historique. A noter en avant programme la présentation d’un court-métrage animé du Canadien Ishu Patel, Paradis - l’histoire d’un merle qui a voulu se faire paon pour le roi - nommé aux Oscars en 1985.
