Odd Thomas

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Odd Thomas
États-Unis, 2013
De Stephen Sommers
Scénario : Stephen Sommers
Avec : Willem Dafoe, Anton Yelchin
Photo : Mitchell Amundsen
Musique : John Swihart
Durée : 1h36
Note FilmDeCulte : **----
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L'adaptation des livres de Dean Koontz, racontant l'histoire d'un homme qui a le pouvoir de voir les morts, sans pouvoir les entendre.

I SEE DEAD MOVIES

Sur le papier, il était difficile de comprendre ce qui avait pu attirer Stephen Sommers dans cette adaptation du premier roman d'une série de best-sellers signée Dean Koontz, sorte de Stephen King du pauvre. On est loin du genre dans lequel le cinéaste s'est trouvé, après quelques transpositions de classiques (Le Livre de la jungle, Huckleberry Finn), à savoir le film d'aventures second degré (La Momie et sa suite, Van Helsing, G.I. Joe). On sait le bonhomme amoureux du cinéma de genre, comme en témoigne son très sympathique Un cri dans l'océan, et il a visiblement souhaité revenir à ce registre avec cette histoire mille fois vue de personnage qui voit les morts et se sert de ce pouvoir pour aider son prochain. Si l'approche de Sommers n'est pas aussi décomplexée que d'habitude, on retrouve toutefois quelques pointes d'humour qui témoignent d'un certain recul vis-à-vis du genre, éculé, mais cela ne suffit malheureusement pas à rendre intéressant cette intrigue de massacre qui se prépare et qu'il faut prévenir à tout prix. Pour faire court, on est face à un sous-Constantine. Les effets de style de débutant, l'usage abusif et aléatoire de ralentis et le design laid ne trompent personne. Le film de Francis Lawrence n'est pas un "modèle" mais proposait un univers et faisait preuve d'une certaine classe. Anton Yelchin est attachant mais il ne sauve pas son personnage du cliché. Odd Thomas évite certains écueils (pas de personnage féminin à conquérir, elle est déjà conquise ; pas de flic qui ne croit pas le héros, il est déjà acquis à la cause) mais le reste demeure prévisible et passablement ennuyeux. Reviens à ce que tu sais faire, Stephen, au moins pour tes quelques rares fans.

par Robert Hospyan

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