Night Watch

Night Watch
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Night Watch
Nochnoj Dozer
Russie, Fédération de, 2004
De Timur Bekmambetov
Scénario : Timur Bekmambetov, Sergei Lukyanenko
Avec : Konstantin Khabensky, Vladimir Menshov, Galina Tyunina, Valeri Zolotukhin
Durée : 1h55
Sortie : 28/09/2005
Note FilmDeCulte : **----

En 1342, en Russie, une trêve est conclue mettant fin au conflit permanent entre les Forces du Bien et les Forces du Mal. De nos jours, à Moscou, le Bien et le Mal disposent, pour maintenir cette paix, d'individus aux capacités surnaturelles, "les Autres", qui assurent la sécurité de leurs congénères et condamnent tout abus de la part du camp opposé.

C’EST LA ROOONDEUU DE NUIT…

Précédé par une excellente réputation, acheté par les Américains pour le distribuer (voire même en faire un remake), adapté d’une trilogie de best-sellers russes dont le deuxième volet est déjà tourné et le troisième prévu pour 2007, Night Watch arrive enfin sur les écrans français. Toujours se méfier des petits films à bonne réputation. Loin d’être un navet ou une arnaque, ce premier opus s’avère intéressant à bien des niveaux. Il y a tout d’abord cet univers qui recycle assez bien l’éternelle lutte du Bien contre le Mal, avec tout ce que ça comprend d’éléments empruntés ici et là, du mythe du vampire aux médiums en passant par la magie noire. Cependant, une fois ce nouveau monde exposé, le film semble parfois s’égarer dans ses propres règles alors que tout film de ce genre se doit d’être clair sur les lois qui régissent le dit univers (cf. Matrix, le premier et non les suites justement plutôt confuses). Ensuite, il faut avouer que l’œuvre est assez soignée mais, à l’instar de nombreuses tentatives de faire "la même chose que les Américains", le résultat révèle une mauvaise assimilation des leçons. Ainsi, la forme apparaît souvent comme hystérique, en majeure partie à cause d’un montage surdécoupé, véritable parodie du style Michael Bay tant critiqué, qui accentue l’action déjà folle furieuse du film (ça crie tout le long). Certaines idées de mise en scène et effets spéciaux tirent leur épingle du jeu et par moments, le film parvient à évoluer entre brutalité primaire (l’introduction) et poésie (la séquence animée) mais l’ensemble est trop inégal, à l’image d’un récit prévisible qui se voit handicapé par une sous-intrigue inutile et un bon gros ventre mou au centre.

par Robert Hospyan

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