My name is Hallam Foe
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Royaume-Uni, 2006
De David McKenzie
Scénario : Ed Whitmore
Avec : Jamie Bell, Ewen Bremner, Claire Forlani, Ciarán Hinds, Sophia Myles, Jamie Sives
Durée : 1h35
Sortie : 09/07/2008
Hallam Foe est un jeune garçon de 17 ans hanté par la mort énigmatique de sa mère. Il est persuadé que sa belle-mère Verity n’est pas étrangère à cette disparition. Afin de trouver des indices pour la confondre, il utilise son occupation favorite, l’espionnage. Hallam est passé maître dans la discipline, que ce soit du haut de sa cabane perchée dans un arbre ou à la maison. Après une altercation très sexy avec la belle, il décide de s’enfuir à Edimbourg. Là-bas il trouve une place de plongeur dans un hôtel où travaille la belle Kate, qui possède une troublante ressemblance avec sa défunte mère.
TROUBLED TEEN AGE
Hallam est obsédé par la mort de sa mère; s’est-elle noyée accidentellement ou a-t-elle été aidée par sa belle-mère Verity? Adolescent solitaire, il préfère passer des heures dans sa cabane perchée dans un arbre à observer le monde plutôt que de s’y frotter et, quand sa sœur part pour l’Australie, il se sent abandonné, désormais seul au monde. Il ne lui reste que les souvenirs de sa mère et son portrait géant qui orne l'un des murs de son refuge. Piégé par Verity, il part pour Edimbourg sans laisser d’adresse. Il y trouve un petit boulot qui lui permet d’être près de Kate, portrait vivant de sa chère mère. A la fois sous le charme et effrayé, il a de nouveau recours à l’espionnage pour se familiariser avec le monde de la belle. Son secret finira par être révélé mais Kate, à son tour séduite, ne lui en tiendra pas rigueur longtemps. Tout irait pour le mieux si son père et Verity n’avaient pas retrouvé sa trace. Le temps est maintenant venu pour Hallam de faire face à ses vrais démons.
Hallam Foe est le quatrième film de Davie MacKenzie, après notamment Young Adam et Asylum. Il retrace le voyage qui mène de l’adolescence à l’âge adulte pour Hallam. Un voyage non seulement géographique, de Glasgow à Edimbourg, mais aussi psychologique, qui va lui permettre d’ouvrir les yeux sur son refus d’accepter la mort de sa mère. Il va réaliser qu’à toujours espionner la vie des autres, il a évité de se confronter à la sienne, refoulant ses problèmes toujours plus profondément. Son expérience est loin d’être conventionnelle, et s’il a une manière plutôt excentrique de faire face aux situations, il ne devrait toutefois pas être difficile de s’identifier au personnage. D’autant plus que le réalisateur a choisi Jamie Bell (Billy Elliott) pour interpréter Hallam et que le jeune homme est parfait dans le rôle de cet adolescent perturbé par ce qu’il refuse de voir. A ses côtés, la sublime Claire Forlani (Rencontre avec Joe Black) joue le rôle de la manipulatrice belle-mère alors que Sophia Myles (Tristan et Isolde) est Kate. Mackenzie réussit un film fort attachant qui doit beaucoup au talent de ses interprètes et à l’excellente bande-son où les tons pop-rock sont à l’honneur afin de dynamiser le métrage tout en soulignant les états d’âmes d’Hallam Foe.
