Modern Love
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France, 2007
De Stéphane Kazandjian
Scénario : Stéphane Kazandjian
Avec : Bérénice Bejo, Clotilde Courau, Stéphane Debac, Alexandra Lamy, Pierre-Francois Martin-Laval, Stéphane Rousseau
Photo : Régis Blondeau
Musique : Martin Gamet, Martin Rappeneau, Benjamin Seilles
Durée : 1h32
Sortie : 12/03/2008
C'est l'histoire d'Eric qui aime Anne mais qui retrouve Marie, son ex, et qui se prend à rêver à une seconde chance. C'est l'histoire d'Elsa qui, après s'être jurée de ne plus s'engager qu'avec son Homme Idéal, rencontre en Jérôme cette perle rare et c'est là que les ennuis commencent. C'est l'histoire de Vincent et Marianne qui n'ont rien en commun et pourtant tout pour se plaire. C'est une histoire de rêves, de retrouvailles, de ruptures et de rencontres. Bref, une grande histoire d'amour, comme au cinéma.
ON VA S’AIMER
Depuis Sexy boys (2001), où il officiait en tant que réalisateur et scénariste, et Bloody Mallory (Julien Magnat, 2002), qu’il co-signait, Stéphane Kazandjian a fait du chemin (disons même qu’il a muri). Aujourd’hui, fini les délires libidineux copiés sur American Pie et les élucubrations grotesques dans le royaume du film de genre, place à la comédie romantique à la française dans toute sa splendeur, et aux éternels questionnements de trentenaires et autres quadras célibatants et célibattus. De cette maturité soudaine découle un film pour un public averti qui garde secrètement l’espoir du conjoint parfait, comme lorsque l’on a 15 ans et que l’on croit encore au preux chevalier sur son fidèle destrier blanc venant délivrer la princesse au cœur pur, enfermée dans sa forteresse de solitude amoureuse et de désespoir sentimental. Car dans cet énième film « à l’eau de rose », tous les personnages ont le même problème: ils sont prêts à aimer mais ne le savent pas, se posent beaucoup trop de questions et évidemment ne voient pas que leur bonheur est peut-être à portée de main. Rien de nouveau sous le soleil des amours. Et ce Modern Love de venir grossir les rangs des comédies romantiques tout ce qu'il y a de plus logiques et archétypales avec juste ces quelques moments chantés et dansés, qui ne concernent que les personnages de Lamy et Rousseau (avis aux amateurs ou réfractaires), pour dépayser l’ensemble et lui donner une identité propre. Malgré un ton un peu trop guilleret et printanier, l’alternance obligatoire entre modern et infernal love rythme l’ensemble dans une cadence évidente de tranche de vie qui - rassurez-vous il n’y a pas vraiment de surprise - se termine par un happy end de rigueur. Normalement, ce film devrait trouver son public auprès des couples qui se retrouvent le samedi soir devant les salles de ciné (ou devant un plateau repas-DVD) avec pour seul objectif : se faire une toile légère et sans prise de tête. Après on adhère au principe. Ou pas.
