Miyoko
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Au début des années 1970, Shin’ichi Abe, un dessinateur de manga et Miyoko, sa petite amie, habitent ensemble à Asagaya. Abe travaille à l’oeuvre de sa vie, « Miyoko Asagaya Kibun » (« Miyoko, sentiment d’Asagaya »), qui est publié dans le magazine « Garo ». Miyoko est la muse du dessinateur, et ce manga décrit les plus beaux moments qu’ils passent ensemble. Abe fait preuve d’une grande sensibilité, mais comme ses créations reposent sur sa seule vie privée, il commence à perdre l’inspiration: il se noie dans la frustration, le désespoir et la sensualité.
SOUDAIN LE VIDE
D'un sujet plutôt séduisant, le jeune réalisateur Yoshifumi Tsubota parvient à accoucher d'une purge. Il y avait pourtant de quoi faire avec cette histoire de muse sexuée et de spleen créatif mais Miyoko n'a malheureusement aucun argument à faire valoir. L'image est pauvre et laide comme un pou, tandis que l'écriture, désinvolte tendance roue libre, peine à construire quoi que ce soit - une histoire? des personnages? un tempo? une idée? Pas grand chose à voir pour ne pas dire rien, et - pardonnez-nous - pas grand chose à en dire non plus.
