Metallica Through the Never
États-Unis, 2013
De Nimrod Antal
Avec : Dane DeHaan
Durée : 1h32
Sortie : 09/10/2013
Alors que Metallica joue plusieurs de ses tubes devant des milliers de fans, Trip est envoyé récupérer un objet mystérieux qu'il doit absolument rapporter pour le spectacle. La tâche apparemment simple prend la tournure d'une aventure surréaliste quand sa camionnette est violemment heurtée par une voiture. Trip, sonné, s'extrait du van pour se retrouver au milieu d'un imminent affrontement entre casseurs en colère et escouades de police anti-émeute. Dans ce chaos, un chevalier masqué, doté des pires intentions pose son regard meurtrier sur Trip. Seul et désarmé dans un paysage urbain post-apocalyptique, Trip ne peut compter que sur lui-même pour combattre le chevalier et protéger le précieux sac de cuir qu'il doit remettre au groupe.
LES 4 FANTASTIQUES
U2 3D, Shine a light et maintenant ce Metallica Through the Never: depuis quelques années, les groupes cultes et impérissables (on ne parlera donc pas des docs stupides sur les phénomènes pré-pubères comme Justin Bieber ou One Direction) s'affichent sur grand écran. Objectif mercantile ou simple manière de grossir leur nombre de fans? Vu la notoriété de ces groupes, on aurait plutôt tendance à mettre une option sur la première solution. Bref, quoi qu'il en soit c'est donc au tour des métalleux de Metallica de venir étaler leurs prouesses scéniques et faire parler la poudre dans nos salles chéries. Et en Imax 3D s'il vous plaît ! Bah oui, quitte à se trouver une légitimité autant qu'elle ait de la gueule après tout ! D'autant que ce n'est pas avec le rajout d'un simili scénario que le film va trouver une plus-value. Car oui, avouons-le tout de suite, l'ersatz de script écrit par le quatuor et leur réalisateur n'a pas vraiment de raison d'être si ce n'est celle de faire enchaîner les morceaux du groupe sans que cela ne se voie.
Et même si les images en mode western post-apo (excellente première partie avec l'arrivée et l'iconisation des membres du groupe) de Nimrod Antal (qui a délaissé ses Predators pour se concentrer sur d'autres bêtes démoniaques) valent le détour, l'affaire aurait mérité de finir comme une sorte de gros clip qui aurait pu accompagner la sortie de leur dernier album. Du coup, même si les morceaux de Metallica sont quand même d'une autre trempe que les berceuses irlandaises de U2 ou le vieux rock des Stones, on est obligé de se rendre à l'évidence, aussi puissante soit la captation, tout ça ne vaudra jamais une vraie place de concert !