Festival de Gerardmer : Mermaid, le lac des âmes perdues

Festival de Gerardmer : Mermaid, le lac des âmes perdues
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Mermaid, le lac des âmes perdues
Rusalka : Ozero myortvykh
Russie, Fédération de, 2018
De Svyatoslav Podgaevskiy
Durée : 1h24
Note FilmDeCulte : *-----
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Alors qu’il profite d’une baignade nocturne dans un lac, Roman fait la connaissance d’une étrange inconnue qui cherche pourtant à le séduire. Depuis cette rencontre, le jeune homme semble avoir contracté une maladie rare et des évènements surnaturels liés à une légende familiale font leur apparition. Sa fiancée Marina va tout faire pour le libérer de cette malédiction ancestrale. Son amour sera-t-il assez fort pour le sauver ?

MERMAIRDE

Avec son casting imberbe et son sujet de sous-produit fantastique pour jeunes jouvencelles souhaitant se payer un petit frisson pendant une pyjama party, Mermaid, le lac des âmes perdues possède tous les atouts du conte horrifique pour ta petite sœur. Car même si les fameuses sirènes du titre sont heureusement loin de ressembler à Ariel, la copine de Sébastien et Polochon, ou à la Madison de Splash, force est de constater qu’on ne nous présente pas non plus les goules aquatiques qui envoûtent et font succomber les marins les plus téméraires. Pire, le film de Svyatoslav Podgaevskiy ne s’appuie jamais sur le moindre argument viable de la mythologie de la femme poisson et se contente de mixer tous les clichés propres au teenage horror movie sans jamais essayer d’en tirer une once d’originalité si ce n’est l’utilisation de ladite sirène (ah non on me signale qu’en fait le bonhomme surfe sur le simili succès de la série Siren…). Amateurs de fantastique pur et fans de monstres légendaires, passez donc votre chemin, cette « croute » en 24 images/secondes pourrait avoir raison de vous. Et même si vous vous sentez l’âme d’un aventurier prêt à braver les 84 minutes du métrage pour assouvir un quelconque plaisir masochiste ou plus simplement parce que vous avez perdu un pari, assurez-vous d’être équipé en mouchoirs en papier afin d’essuyer les larmes de sang qui couleront depuis vos yeux souillés.

par Christophe Chenallet

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