Max Payne

Max Payne
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Max Payne
États-Unis, 2008
De John Moore
Scénario : Beau Thorne
Avec : Beau Bridges, Chris "Ludacris" Bridges, Mila Kunis, Amaury Nolasco, Chris O'Donnell, Mark Wahlberg
Photo : Jonathan Sela
Musique : Marco Beltrami, Buck Sanders
Durée : 1h40
Sortie : 12/11/2008
Note FilmDeCulte : **----
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Max Payne est un flic solitaire pour qui la seule chose qui compte désormais est de retrouver les assassins de sa famille et de son partenaire. Prêt à tout pour se venger, son enquête s'est transformée en obsession. Mais plus il cherche, plus le mystère s'épaissit. Max va affronter des ennemis d'une toute autre nature que ce qu'il imaginait : pour découvrir la vérité, il va devoir lutter contre des forces surnaturelles et surmonter la plus insoupçonnable des trahisons.

PAYNE AND SUFFERING

Enorme hit des jeux vidéo qui s'inspirait très ouvertement du cinéma d'action HK ou de Matrix pour ses effets bullet-time, Max Payne le jeu a fait l'unanimité dans le cœur des gamers. Et voir cette franchise être adaptée au cinéma apparaissait soit comme un juste retour des choses soit comme l'idée la plus saugrenue, pour ne pas dire débile, apparue à Hollywood depuis longtemps. A la vue du film, on penchera aisément pour la seconde solution. Certes le terme adaptation englobe avec lui toute une définition de réinterprétations, de changements ou de vision personnelle, mais ici, mis à part la trame très globale "un flic cherche les assassins de sa femme et de son bébé", les noms des personnages et une somme de quatre ralentis, le film n'entretient pas vraiment de rapport avec le médium vidéoludique. Thriller d'action à l'atmosphère et à l'esthétique citant fortement celles de Sin city et Constantine, Max Payne le film rate complètement sa cible, passe à côté de l'essence même du projet d'actionner bourrin et devient même illogique avec sa base. Et John Moore (En territoire ennemi, Le Vol du Phoenix) de se jeter corps et âme, ce qui est plus que louable, dans cette cause quasi perdue d'avance histoire de donner un peu de légitimité et de crédit à cette adaptation non nécessaire. Mais ce que le réalisateur du remake de La Malédiction n'avait pas forcément vu, c'est que son scénariste n'avait rien compris au jeu et encore moins à l'éventuel potentiel de l'entreprise. Résultat, il faut quand même attendre une heure avant d'avoir l'esquisse d'un premier gunfight, et ces échange de coups de feu n'ont pas même vraiment le temps d'exister tout comme finalement les fameux effets de dilatation du temps. Il faut aussi oublier les fameux romans-photos qui structuraient la narration du jeu et qui donnaient une inventivité au produit. Et quid des horribles cauchemars du jeu ? Et bien ils sont presque passés à l'as puisqu'ils ne subsistent que sous la forme de séquences éclairées comme pour une scène érotique pendant une après-midi estivale bien chaude. Inutile alors de s’attarder sur l'ensemble des comédiens, Mark Whalberg en tête, apparaissant comme des caricatures complètes et sans saveur au service d’un script tout bonnement ridicule (préjudiciable ?) tant il enchaîne les clichés et pâtit surtout d'une non-intrigue qui révèle définitivement l'incohérence du projet. Résultat, à part une mise en scène classieuse et heureusement efficace au service d'une histoire anémique et de comédiens sclérosés, il n'y a pas grand chose à sauver. Sabotage !

par Christophe Chenallet

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