Matador (The) - Même les tueurs ont besoin d'amis

Matador (The) - Même les tueurs ont besoin d'amis
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Matador (The) - Même les tueurs ont besoin d'amis
The Matador
États-Unis, 2005
De Richard Shepard
Scénario : Richard Shepard
Avec : Dylan Baker, Philip Baker Hall, Pierce Brosnan, Hope Davis, Greg Kinnear
Photo : David Tattersall
Musique : Rolfe Kent
Durée : 1h40
Sortie : 16/11/2005
Note FilmDeCulte : **----
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Julian Noble est un tueur à gages cynique et alcoolique sur le retour. Un soir, après avoir exécuté un contrat, il accoste dans un bar d’hôtel, Danny Wright, un homme d’affaires timide et, sur un coup de tête, décide d’en faire son meilleur ami. Mais pour Danny Wright, comment se débarrasser d’un ami aussi encombrant?

MAFIA BLUES

Pour son retour sur grand écran, Pierce Brosnan a décidé de casser son image de playboy si bien façonnée par l’éternelle "classe" du smoking de l’agent 007. Exit l’impeccable brushing et bienvenue à la moustache tue-l’amour. Exit aussi les éternelles mimiques d’agent secret et place à la composition un peu plus ironique et désinvolte. Et malheureusement, c’est bien là le seul véritable intérêt du film. Car avec un Greg Kinnear tout en retenue devant faire face à un Brosnan tout en folie, l’histoire de ces deux hommes aux mondes tellement opposés n’attire rien d’autre que les bâillements tant que chacun des deux principaux protagonistes n’y va pas de son petit show. Pourtant, sur le papier, l’on pouvait espérer assister à un fort (ou tout du moins efficace) détournement du film de gangsters, où l’évolution des archétypes aurait su créer quelques moments d’anthologie à la manière d’un L’Emmerdeur (Edouard Molinaro, 1973). Mais l’histoire de Richard Shepard étant d’une trop plate linéarité et ne possédant aucun réel rebondissement, elle en devient presque fatigante. Alors à l’instar de son personnage Julian Noble, Pierce Brosnan est arrivé à un tournant de sa vie où il doit faire des choix. Si à l’avenir il pouvait continuer de nous régaler autant dans ses prestations, nous, spectateurs, serions satisfaits. Mais s’il pouvait accepter des scénarii à la dramaturgie plus consistante, nous serions alors plus que ravis de l’accompagner sur ce chemin de la reconversion post-bondienne.

par Christophe Chenallet

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