Marley & moi
Marley & Me
États-Unis, 2009
De David Frankel
Avec : Jennifer Aniston, Eric Dane, Owen Wilson
Durée : 1h40
Sortie : 04/03/2009
Jenny et John viennent tout juste de se marier sous la neige du Michigan et décident de partir s'installer sous le soleil de Floride. Alors que l'envie d'avoir un premier enfant se profile chez Jenny, John espère retarder l'échéance en lui offrant un adorable chiot sur les conseils avisés de son collègue Sébastien, un séducteur profitant pleinement de son célibat. C'est ainsi que Marley, un jeune labrador, prend place au sein du couple. En grandissant, l'animal se révèle aussi craquant que dévastateur et la maison devient un véritable terrain de jeu, où plus rien ne peut échapper à sa voracité. Mais l'envie de fonder une famille ressurgit, et Jenny attend désormais son premier enfant. Au rythme des années et des catastrophes qu'il provoque, Marley sera le témoin d'une famille qui se construit et s'agrandit, devant faire face à des choix de carrière, des périodes de doute et des changements de vie. Pour Jenny et John, même si Marley est le pire chien du monde, cette tornade d'énergie leur témoignera une affection et une fidélité sans limite, pour leur enseigner la plus grande leçon de leur vie.
TOUT TOUT POUR MON TOUTOU
A l'heure apocalyptique où les comédies canines s'invitent semaine après semaine aux sommets du box-office américain, entre Palace pour chiens, Le Chihuahua de Beverly Hills et ce Marley & moi, le film de David Frankel, le faiseur aux manettes du Diable s'habille en Prada, surprend finalement un peu en délaissant rapidement la resucée has-been d'un Beethoven 34 à base de gros chien, gros dégât, pour choisir la voie du mélodrame, histoire d'une famille américaine en toile de fond tandis que le cabot maison vit sa vie, jusqu'au dernier souffle. Owen Wilson s'en sort avec les honneurs, Jennifer Aniston semble essayer de jouer avec autre chose que ses cheveux, mais à l'image de la filmographie de cette dernière, Marley & moi reste désespérement vide et lisse, enfilant les platitudes, des gamins inexistants au temps qui passe sans que rien ne se passe. Le seul ébahissement est la vision stupéfiante d'une Kathleen Turner méconnaissable en dresseuse de chien, et si le film, honnête, peut toucher les amis des bêtes, on peut aussi rester insensible à ce petit flan, même en aimant les toutous, les toutous de tout partout, les teckels et les Milou.