Maison de cire (La)
House of Wax
États-Unis, 2005
De Jaume Collet-Serra
Scénario : Chad Hayes
Avec : Jon Abrahams, Elisha Cuthbert, Paris Hilton, Chad Michael Murray, Jared Padalecki, Brian Van Holt
Durée : 1h53
Sortie : 25/05/2005
Sur le chemin de Bâton Rouge, où ils vont assister à un match de football, un groupe d’adolescents tombe sur une petite ville perdue à première vue normale, célèbre pour son musée de cire. Très vite, ils vont se rendre compte de la véritable nature du village.
WAX ON, WAX OFF
Pour leur cinquième production en date, la compagnie Dark Castle, créée par Robert Zemeckis et Joel Silver, abandonne les fantômes de leurs quatre précédents opus pour une bonne vieille histoire de bourgade paumée peuplée de tarés. Mais que pouvait-on attendre après plusieurs essais ratés de la part de la firme et d’un casting comprenant Paris Hilton? Dans un premier temps, La Maison de cire ne semble pas dépareiller du triste tableau de chasse de Dark Castle, multipliant les poncifs du genre (raccourci foireux, la ville déserte, l’abondance de mauvais choix de la part des personnages) dans une première heure qui manque cruellement de tension. Seul intérêt de cette moitié initiale, quelques références à la fameuse cassette vidéo illustrant les ébats de Paris Hilton, qui provoqueront des sourires, et la présence d’Elisha Cuthbert, toute en rondeurs. Au-delà de ça, l’ennui gagne peu à peu le spectateur, intrigué cependant par une scène bien dégueulasse où l’héroïne se retrouve les bras engloutis dans un amas de cadavres d’animaux. C’est dans cet aspect de l’œuvre que le film trouve son salut. Sans concession face à ce qu’il peut faire subir à ses protagonistes et n’hésitant jamais à montrer la violence et le gore, La Maison de cire surprend par plusieurs détails jouissifs dans la mort des personnages. A partir de là, le métrage va crescendo, faisant preuve d’une certaine qualité poisseuse, pour aboutir à un climax apocalyptique impressionnant. Contrairement aux précédents remakes signés Dark Castle, La Maison de cire ne garde de l’original que son principal décor, qu’il exploite à la perfection dans son final, et se hisse au-dessus de ses prédécesseurs (le très moyen La Maison de l’horreur, les pitoyables 13 fantômes, Le Vaisseau de l’angoisse et Gothika). Dommage qu’il faille attendre une heure pour que le film commence réellement.