La Machine à démonter le temps

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Machine à démonter le temps (La)
Hot Tub Time Machine
États-Unis, 2009
De Steve Pink
Scénario : Sean Anders, Josh Heald, John Morris
Avec : Rob Corddry, John Cusack, Clark Duke, Crispin Glover, Craig Robinson
Photo : Jack N. Green
Musique : Christophe Beck
Durée : 1h39
Sortie : 06/10/2010

Note FilmDeCulte :

Une bande d'amis remonte, grâce à un jacuzzi, le temps jusqu'en 1986, la période de leur adolescence...

LA FÉERIE DANSANTE DES SARDINES

Le problème avec les films cultes, c'est que certains spectateurs ne s'en remettent jamais. Dernier exemple en date, cette Machine à démonter le temps qui n'entretient finalement aucun rapport avec La Machine à explorer le temps de H.G. Wells, mais qui pille allègrement et sans se gêner le chef d'œuvre de Robert Zemeckis: Retour vers le futur. A ce niveau-là, on ne peut même plus parler d'hommage mais de remake déguisé…à la bière. Car oui, tout ça sent le concept décidé dans un bar à trinquer de la Budweiser et en matant des strip-teaseuses. Du coup, en bons fans boys de service pas du tout inspirés, les scénaristes se contentent de récupérer tous les moments clés des aventures de Marty McFly: du problème de carburant qui alimente la "machine" (bon chez eux il ne leur faut pas 1,21 giga watts d'électricité et du plutonium mais un ersatz de Red Bull russe) au concert de fin avec le futur tube, en passant par le coup des paris sportifs pour se faire de la thune, la vague intrigue sur la descendance, le petit message de dernière minute avant que le temps ne soit écoulé, etc. Mais le tout arrosé à l'alcool et aux nichons. Et encore, on ne vous parle pas du second rôle tenu par Crispin Glover (LE George McFly original) ni de celui du bricoleur un brin illuminé interprété par Chevy Chase (ils n'ont sûrement pas pu se payer Christopher Lloyd). Bref, avec ce Hot tub time machine (on lui préfèrera le titre original), réalisateur et scénaristes se sont tapés un délire nostalgique conscient et assumé, pour amateurs de rire gras et de déconnade alcoolisée et puis c'est tout. À nous d'y adhérer, ou pas…