Festival de Gérardmer: The Machine

Festival de Gérardmer: The Machine
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Machine (The)
Royaume-Uni, 2014
De James Caradog
Scénario : James Caradog
Note FilmDeCulte : ***---
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À Londres, dans un futur proche de Guerre froide entre le Royaume-Uni et la Chine. Depuis les sous-sols d’une base militaire secrète, le chercheur Vincent McCarthy travaille pour le gouvernement britannique sur le tout premier prototype d’intelligence artificielle destiné à devenir une redoutable machine à tuer. Grâce à l’assistance d’Ava, spécialiste en la matière, la mission de Vincent est sur le point d’enfin aboutir, quand il découvre les véritables intentions que nourrit le ministère de la Défense à l’égard de l’humanoïde qu’ils ont réussi à créer, et que c’est pour sauver sa propre peau qu’il devra désormais se battre...

WE ARE WHAT WE ARE

James Caradog a de l’ambition ! Ce qui n’est pas plus mal quand on veut faire un tour du côté de “l’anticipation”. Heureusement pour nous, Caradog n’est pas un yes man, un de ces faiseurs à la solde des studios qui prefèrent trop souvent miser sur la forme que sur le fond. Jusqu’ici tout va bien donc, le réalisateur de Little White Lies ayant même soigneusement révisé ses classiques histoire de faire bonne figure au moment de présenter sa copie. Mais, et c’est bien là le problème, à force de vouloir bien faire et malgré toute la bonne volonté du monde, le bonhomme peine quand même à insuffler à son film une vrai personnalité et/ou un propos qui apporterait, à défaut d’une pierre, un petit caillou à l’édifice. Pas que le film soit mauvais ou raté, certaines qualités formelles, visuelles et d’interprétation valent d’ailleurs vraiment le détour, mais c’est clairement le manque d’originalité de l’ensemble qui lui fait défaut. Bien sûr on pourrait être tenté d’excuser Caradog en se disant qu’il est très difficile de se faire une petite place dans le registre aux côtés de chefs d’œuvres tels que Blade runner ou A.I, sauf qu’ici le film joue plus sur le terrain d’un Eva (en moins mainstream et tire-larmes) que sur l’héritage de ces prestigieux ancêtres. Pas grave, Caradog ne cherche pas non plus à se donner de grands airs. Mais peut-être aurait-il fallu se contenter d’en faire un pilote de série, format où The Machine aurait gagné en efficacité !

par Christophe Chenallet

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