Lumières du faubourg (Les)

Lumières du faubourg (Les)
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Lumières du faubourg (Les)
Laitakaupungin valot
Finlande, 2006
De Aki Kaurismaki
Scénario : Aki Kaurismaki
Avec : Sergei Doudko, Andrei Gennadiev, Maria Heiskanen, Janne Hyytiäinen, Maria Järvenhelmi, Ilkka Koivula, Arturas Pozdniakovas
Photo : Timo Salminen
Musique : Antero Jakoila
Durée : 1h18
Sortie : 25/10/2006
Note FilmDeCulte : ****--
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Gardien de nuit sans histoire, Koistinen voit sa vie basculer le jour où il rencontre une belle plante énigmatique. La rencontre n'est pas fortuite, la jeune femme sert les intérêts d'hommes d'affaires peu recommandables.

Les Lumières du faubourg - Bande annonce Vost FRenvoyé par _Caprice_. - Les dernières bandes annonces en ligne.

L’IDIOT ROMANTIQUE

Koistinen est veilleur de nuit. Aux yeux du monde, ce n’est qu’un chien errant, un vagabond désargenté, sans dignité et sans avenir. Lorsqu’une jolie blonde glacée lui tombe dans les bras, Koistinen se prend à rêver d’une vie à deux et d’un hiver moins monocorde. Mais la nouvelle compagne, dressée pour nuire (et passer docilement l'aspirateur), n’est que l’appât d’un groupe de maffieux. Tendre et laconique, désespéré et pince-sans-rire, Les Lumières du faubourg clôt magnifiquement la "trilogie des perdants" commencée avec Au loin s’en vont les nuages et L’Homme sans passé. Ennemi du superflu, à peine plus expressif qu'un saule arctique, l'affûteur Kaurismäki mûrit ses dépressions en grattant les restes d'une Finlande impassible et résignée. Les joues creuses et la lèvre molle, Koistinen évoque le Chaplin des années frugales, la moustache et les fossettes rieuses en moins. Les Lumières du faubourg s'abreuve bien sûr du spleen des Lumières de la ville et des Temps modernes. Kaurismäki éclaire l'impasse d'un associal encore plus démuni, racketté à intervalles réguliers, licencié, battu, accusé à tort, expédié en prison. Ferré à sa solitude, renvoyé à sa médiocrité, Koistinen endure sans broncher et ne cherche aucune échappatoire. Kaurismaki brise pourtant l’indifférence en recollant un à un les morceaux piétinés d’un cœur essoufflé. L'étroitesse et la perfection du cadre, le métal des villes, la sécheresse des rapports humains laissent entrevoir, in extremis, un sursis. Poussé à bout, en-dessous de tout, Koistinen recommence à rêver.

par Danielle Chou

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