Limitless

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Limitless
États-Unis, 2011
De Neil Burger
Scénario : Leslie Dixon d'après d’après l’œuvre de Alan Glynn
Avec : Bradley Cooper, Abbie Cornish, Robert De Niro
Photo : Jo Willems
Musique : Paul Leonard Morgan
Durée : 1h45
Sortie : 08/06/2011
Note FilmDeCulte : ***---
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Eddie Morra rêve d’écrire, mais l’angoisse de la page blanche le paralyse. Sa vie sans éclat bascule lorsqu’un ami lui fait découvrir le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d’exploiter son potentiel au maximum. Eddie peut désormais se souvenir de tout ce qu’il a lu, vu ou entendu ; il peut apprendre n’importe quelle langue en une journée, résoudre des équations complexes et subjuguer tous ceux qu’il rencontre – tant qu’il reste sous l’influence de cette substance qui n’a pas encore été testée. Très vite, Eddie fait aussi merveille à Wall Street, où ses prouesses attirent l’attention de Carl Van Loon, un puissant magnat de la finance, qui lui propose de négocier la plus grosse fusion de l’histoire. Eddie ignore encore que des gens sont désormais prêts à tout pour mettre la main sur son stock de NZT. Alors qu’il découvre le danger, il doit aussi affronter les terribles effets secondaires du produit. Pour survivre à ceux qui le pourchassent de toutes parts, Eddie puise de plus en plus dans ses réserves. En aura-t-il suffisamment pour se montrer plus intelligent que tous ses ennemis ?

VERY BAD TRIP

Un jour Harrison Ford, le lendemain Michael Douglas, un autre jour Kiefer Sutherland, on ne compte plus les stars venues cachetonner dans des gros téléfilms aux moyens conséquents, histoire de payer leurs impôts. Et aujourd'hui c'est au tour du jeunot Bradley Cooper de venir faire un tour dans ce genre de long-métrage banal et commun réalisé par un artisan qui ne fait pas de vagues. Archétype même du film au suspens convenu, Limitless ne surprend donc pas, mais parvient à divertir. Et c'est déjà pas si mal… Car avec ce script linéaire, qui sait placer son rebondissement tous les quarts d'heure histoire de garder l'attention de son auditoire, réalisé par un Neil Burger (L'Illusioniste, 2006) qui n'est pas le metteur en scène le plus inspiré mais un "faiseur" qui rend ses copies propres, cette histoire de stéroïdes pour cerveaux se base sur un principe ludique (qui n'a jamais voulu utiliser pleinement les capacités de son cerveau pour briller en société?) et suscite un minimum d'intérêt sans offrir pourtant d'idées resplendissantes. Dommage que le scénariste n'ait pas usé de la même drogue que son personnage pour explorer pleinement le potentiel de son histoire (plusieurs pistes sont laissées en suspens et les raccourcis sont plus que légion), mais comme c'est le triste sort réservé à de trop nombreux films, on ne lui en tiendra pas plus rigueur qu'aux autres. Alors, pour résumer : une idée qui en vaut une autre, une machination paranoïaque, un héros qui joue de sa belle gueule pour faire passer la pilule, un peu de hype et le tour est joué, voilà un énième thriller de luxe "emballé c'est pesé" prêt à consommer sur l'instant.

par Christophe Chenallet

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