La Légende de Despereaux
 |
 |
 |
 |
 |
Notez ce film |
Il était une fois un royaume enchanté, peuplé de gens éternellement heureux, dont le plus grand plaisir était de déguster chaque soir la soupe la plus succulente du monde. Mais un tragique accident enleva un jour la Reine à l'affection de ses sujets, laissant le Roi à jamais inconsolable. Sa fille, la Princesse Petit Pois, se languissait, ainsi que le bon peuple, soudain privé de soupe... L'espoir renaît lorsque vient au monde une petite souris aux très grandes oreilles : Despereaux Tilling. D'emblée, celui-ci se distingue par sa bravoure et ses ambitions démesurées. Despereaux rêve grand, très grand au regard de sa taille. Il se voit en chevalier, fer raillant contre d'horribles dragons et sauvant de belles princesses en détresse. Mais le monde des souris n'est pas porté sur le rêve. Notre héros n'a pas sa place dans cette société craintive, soumise et conformiste. Banni, il échoue dans le monde des rats, où la lumière ne pénètre jamais. Dans cet univers fétide, cruel et malodorant, il fait la connaissance d'un autre marginal : le rat Roscuro, gourmet sophistiqué et grand voyageur.
Souris sot
Les rongeurs sont toujours à la mode. Après le succès planétaire de Ratatouille et celui, plus confidentiel, de Souris City, La Légende de Despereaux a de nouveau pour héros un petit muridé. La scène d'ouverture, sur un bateau, est une fausse piste. Le film se situe principalement dans un château moyenâgeux et pique des éléments aux deux longs-métrages précités, de la dimension culinaire à la communauté de souris. La première demi-heure place le récit sur des rails convenus, même si le scénario développe quelques idées intéressantes, comme le fait que notre souriceau se rêve en héros de contes et légendes. Hélas, La Légende de Despereaux manque cruellement de punch et d’originalité, ainsi que d’un vrai contrepoint comique. Les péripéties se succèdent mollement, sans que l’on s’attache pour les personnages secondaires, de la princesse au compagnon de route éconduit.
