Kirikou et les betes sauvages
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France, 2005
De Bénédicte Galup, Michel Ocelot
Scénario : Michel Ocelot
Avec : Robert Liensol, Marie-Philomène Nga, Pierre-Ndoffé Sarr, Awa Sène Sarr
Durée : 1h15
Sortie : 07/12/2005
FESTIVAL DE CANNES 2005 - Après avoir vaillamment affronté la sorcière, Kirikou repart pour quatre nouvelles aventures.
L’ENFANT LION
Sept ans après le tsunami surprise de Kirikou premier du nom, dont le triomphe en salles a surpris son monde, Michel Ocelot, accompagné de Bénédicte Galup, remet le couvert pour quatre nouveaux récits du héros de poche. Devenu culte dans les bacs à sable, l’idole tiny size des marmousets arrive dans un paysage de l’animation française transfiguré par les succès de La Prophétie des grenouilles, ou des géniales Triplettes de Belleville qui se sont frayées un chemin jusqu’aux Oscars. Mais Kirikou n’a pas changé, de son tube indélébile vantant les mérites de sa mini taille, à son décor d’Afrique pour livre d’images, balade exotique dans des peintures du Douanier Rousseau, perché sur la tête d’une girafe toute croquignolette. On pourra certes regretter la relative paresse de l’exercice qui consiste à empiler quatre historiettes pour en faire une longue (ainsi qu’un doublage pour le moins expressif), mais la naïveté charmante et colorée fait son effet, et devrait plaire aux plus petits à qui ce film est destiné. Les autres reprendront bien un peu de sorcière Karaba, la belle hystéro couverte des bijoux de la couronne de Bokassa qui faisait déjà tout l’intérêt subtilement érotique du premier volet. Pas sûr qu’à ses côtés Kirikou ne reste éternellement petit.
