Keeper of Darkness
Malfrat à la petite semaine le jour et exorciste la nuit, Fat n’a nul besoin d’eau bénite, ni de crucifix pour pratiquer ses exorcismes : en s’immisçant dans les vies antérieures des esprits, il peut comprendre leurs douleurs passées pour mieux les convaincre d’oublier leurs rancœurs et se réincarner en paix. L’un de ses exorcismes peu ordinaires est un jour filmé, puis posté sur la toile où il obtient des milliers de vues, faisant instantanément de Fat celui dont toute la ville parle. Mais cette vidéo attire également sur Fat l’attention d’un esprit vengeur au passé violent qu’il va devoir affronter…
AVIS EXPRESS
Réalisé par le Hongkongais Nicky Cheung, acteur qu'on a pu remarquer notamment chez Johnnie To et Dante Lam, Keeper of Darkness est un tour de train fantôme fantastique porté par un certain savoir-faire plastique. Certes, une bonne partie des effets spéciaux font grincer des dents, mais l'esprit joyeusement kitsch et généreux compense les approximations. Plus ennuyeux, ses effets de peur sont souvent téléphonés et cousus de fil fluo, tandis que le récit est faible et sans relief. Le kitsch fait son retour, d'un plus mauvais goût celui-là, lors du dénouement de cette bobine au goût un peu trop industriel pour vraiment charmer.