Juste une fois!

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Juste une fois!
Sleeping Dogs
États-Unis, 2006
De Bob Goldthwait
Scénario : Bob Goldthwait
Avec : Colby French, Bonita Friedericy, Bryce Johnson, Melinda Page Hamilton, Geoffrey Pierson, Jack Plotnick
Photo : Ian S. Takahashi
Musique : Gerald Brunskill
Durée : 1h28
Sortie : 21/02/2007
Note FilmDeCulte : *-----
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Amy est, à première vue, une jeune femme qui mène une existence tout à fait normale, entourée de parents qui l'adorent et d'un fiancé à l'avenir prometteur. La vie semble lui sourire, jusqu'au jour où ce dernier insiste pour qu'ils partagent jusqu'à leurs plus intimes secrets, ceux qu'ils n'ont jamais révélés à personne. Lorsque Amy finit par céder en lui avouant son plus lourd secret, tout s'écroule autour d'elle.

Juste une fois ! - Film-annonceenvoyé par jeanjumo

SECRETS & LIES

Petite production indépendante, Juste une fois! a réussi à créer un mini buzz à travers le globe, en jouant sur le fameux secret inavoué de son héroïne. Mais ce film n’est en fait qu’un simple pétard mouillé. Sous couvert d’une belle image explosive, ce produit n’est finalement qu’un léger voile de fumée totalement inoffensif. En effet, comme la curiosité du spectateur est toujours en éveil, et que ce genre de petit film peut souvent amener à de belles découvertes, l’aspect intrigant du sujet a vite fait de susciter un léger intérêt. Mais si le postulat de départ en met effectivement plein la vue (la première scène tape directement dans la comédie trash en dévoilant cet élément cathartique honteux que l’on nous a vendu), l’histoire s’effrite très et trop vite. Car d’une comédie cocasse, l’on a vite fait de passer à une comédie dramatique sclérosée et fatigante, la faute à un rythme jamais soutenu et à une succession de scènes toutes plus poussives et nombrilistes les unes que les autres. La farce indépendante significative et ambitieuse bifurque alors vers l’auteurisant (dans le sens péjoratif du terme) poussif et tout sauf subversif. Comme au poker, le film mise tout sur un départ en bluff mais se couche trop vite, sans pouvoir soutenir ses arguments premiers. Reste à sauver le jeu mignon de la comédienne Melinda Page Hamilton, très à l’aise dans le malaise, la souffrance ou le pétillement. Mais cela ne peut suffire à sauver l’entreprise de la banalité décevante et molle du genou.

par Christophe Chenallet

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