Le Jour où la Terre s'arrêta

Le Jour où la Terre s'arrêta
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Jour où la Terre s'arrêta (Le)
The Day the Earth Stood Still
États-Unis, 2008
De Scott Derrickson
Scénario : David Scarpa d'après le script original de Edmund H. North
Avec : Kathy Bates, John Cleese, Jennifer Connelly, Jon Hamm, Keanu Reeves, Jaden Smith
Photo : David Tattersall
Musique : Tyler Bates
Durée : 1h42
Sortie : 10/12/2008
Note FilmDeCulte : **----
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Une soucoupe volante atterrit sur Terre. Alors qu'on les croyait hostiles, les extraterrestres sont en fait porteurs d'un message de paix pour l'humanité.

A EN PERDRE ALIEN

Tout commençait si bien : sous son apparence de film d’invasion extra-terrestre où la menace vient d’ailleurs, Le Jour où la Terre s’arrêta semblait cacher l’un de ces disaster flicks dont Hollywood aime à nous rappeler l’existence de temps à autre. Et quelques années après le très agréable Le Jour d’après de Roland Emmerich, ce remake du film culte de Robert Wise paraissait tomber à point nommé, surtout dans le contexte écologique de notre époque. Effectivement, les trente premières minutes se déroulent dans cet état d’urgence qui habille si bien le sentiment de catastrophe à venir et qui semble promettre une histoire pas nauséabonde du tout. Puis soudain, c’est le drame ! Comme si tout ce qu’avait essayé de construire le réalisateur de L’Exorcisme d’Emily Rose était en fait promis à un destin mollasson et sans âme. L’histoire se met à piétiner et s’enlise dans une naïveté effarante jusqu'à ce qu’on n’en ait plus rien à fiche, les comédiens sont presque livrés à eux-mêmes dans un script qui accumule les non-rebondissements, les effets spéciaux perdent cruellement en impact et le final destructif tant attendu se contente simplement de dévaster un camion et un stade par des enzymes gloutons. Pour le spectaculaire, on repassera ! Et le pire dans tout ça ? Le simple fait que le film n’arrive même pas à livrer le moindre message écolo comme le réussissait le Abyss de James Cameron. Finalement tout ça ne ressemble à rien d’autre qu’à une grosse publicité sur l’énergie durable et seul l'ami Keanu Reeves arrive à nous faire garder l’attention dans ce film usurpateur qui n'entretient plus vraiment de rapport avec son modèle original.

par Christophe Chenallet

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