John Wick : Parabellum
John Wick: Chapter 3 - Parabellum
États-Unis, 2019
De Chad Stahelski
Scénario : Marc Abrams, Chris Collins, Shay Hatten, Derek Kolstad
Avec : Halle Berry, Mark Dacascos, Asia Kate Dillon, Laurence Fishburne, Jerome Flynn, Anjelica Huston, Ian McShane, Lance Reddick, Keanu Reeves, Saïd Taghmaoui
Photo : Dan Laustsen
Musique : Tyler Bates, Joel J. Richard
Durée : 2h12
Sortie : 22/05/2019
John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. "Excommunié", tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde.
TROP VIEUX POUR CES CONNERIES ?
En l’espace de deux films, on lui a buté son clebs, fait sauter sa baraque et rayé sa caisse ! Normal que John Wick ait les nerfs non ? Puis comme si ça ne suffisait pas, aujourd’hui on lui colle aux basques les plus grands tueurs à gages du monde. C’est sûr qu’il y a des jours où il vaudrait mieux ne pas se lever. M’enfin le mal est fait et Keanu Wick de nous embarquer dans la suite de ses déboires dans ce 3e volet d’une saga sur laquelle on n’aurait pas forcément parié au départ. Bon soyons honnête, quand on se rend à une séance de John Wick, on sait pourquoi on est venu et on sait ce qu’on espère. De ce point de vue-là pas de soucis, le spectacle est au rendez-vous et le film se montre aussi généreux que ses ainés en termes d’actions pure, en tirs de bastos, en headshot, en os brisés, en chairs lacérées et en corps troués. Mais si Parabellum continue sur la lancée des deux premiers volets, c’est autant avec leurs qualités qu’avec leurs limites. Qualités parce que le déferlement de violence ultra chorégraphié est évidemment au rendez-vous et est toujours aussi jouissif, défauts parce que cette course-poursuite de deux heures est beaucoup trop longue pour ce que ça raconte et que le scénario prétexte ne cherche jamais à essayer de se renouveler. Mais comme on le disait précédemment, c’est aussi ça que l’on cherche quand on vient en salle se délecter devant un John Wick. Pas de quoi faire la fine bouche finalement. Néanmoins, quand sera venu le temps de l’inévitable volume 4, gageons qu’il faudra quand même essayer de se sortir les doigts comme on dit. Parce que même si on ne se refait pas, qu’on attend toujours un peu les films qui foncent dans le tas et qui s’assument comme tel, on est jamais contre un petit coup de polish histoire de relancer la machine comme il se doit…