The Island

The Island
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Island (The)
Bulgarie, 2011
De Kamen Kalev
Scénario : Kamen Kalev
Avec : Laetitia Casta, Thure Lindhardt
Photo : Julian Atanassov
Musique : Jean-Paul Wall
Durée : 1h50
Sortie : 11/07/2012
Note FilmDeCulte : *-----
  • The Island
  • The Island

A Paris, Sophie et Daneel, la trentaine, vivent une histoire d'amour fusionnelle. Sophie décide d’organiser un voyage-surprise en Bulgarie. Daneel refuse de partir, mais Sophie insiste. A leur arrivée, elle découvre la raison des réticences de Daneel : il est né et a grandi là-bas dans un orphelinat. Après quelques heures sur des plages surpeuplées, Daneel embarque Sophie vers une île perdue au milieu de la Mer Noire. Sur place, il découvre des tests de grossesse dans le sac de Sophie... La chaleur et le comportement étrange des rares habitants commencent à influer sur leur comportement ; l'atmosphère de l'île exhume peu à peu des peurs cachées qui mettent leur amour à l'épreuve. Pour les surmonter, ils vont devoir faire un saut dans l'inconnu…

VENT DE FOLIE

Il y avait une certaine curiosité au sujet de The Island, nouveau film du realisateur bulgare Kamen Kalev, révélé à la Quinzaine des réalisateurs il y a 2 ans avec Eastern Plays. Curiosité car The Island partait à l'opposé du précédent long métrage du cinéaste, avec son pitch de série B horrifique: un couple se retrouve sur une minuscule ile isolée tandis que des événements étranges et inquiétants commencent à s'accumuler autour d'eux. Les Révoltés de l'an 2000 avec des Bulgares taciturnes à la place des sanglants gamins espagnols? Pas vraiment.

Au bout de deux tiers de mystères un peu cheesy, The Island décroche et part dans une toute autre direction. Pourquoi pas? On louerait bien volontiers l'originalité et la liberté du jeune cinéaste si ce virage narratif, qu'on ne dévoilera pas, n'était pas, à nos yeux, une simple escroquerie. Comment recevoir ce dénouement d'une nawakerie debiloïde, d'un cynisme absolu envers ses personnages, envers son récit, comme si a mi chemin on ne savait plus quoi faire des clichés du genre, qu'on repartait pour un autre film en chiffonnant le premier, mais que, scotchés l'un a l'autre avec un je-m'en-foutisme sidérant, les deux s'écroulent dans un fracassant badaboum. Alejandro Jodorowsky, qui s'y connait en paris cinématographiques osés, apparait dans une première scène qui exhorte le personnage principal timoré à se lancer dans le vide. Il ne croyait pas si bien dire. Dommage pour Casta, totalement convaincante pour la première fois.

par Nicolas Bardot

Commentaires

Partenaires