Irina Palm

Irina Palm
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Irina Palm
Belgique, 2007
De Sam Garbarski
Scénario : Philippe Blasband, Martin Herron
Avec : Jenny Agutter, Kevin Bishop, Marianne Faithfull, Dorka Gryllus, Siobhán Hewlett, Miki Manojlovic
Durée : 1h43
Sortie : 09/05/2007
Note FilmDeCulte : **----

Maggie est veuve et vit dans la banlieue de Londres. Afin de couvrir les frais d’hospitalisation de son petit-fils gravement malade, elle a vendu sa maison. Cependant le cas de celui-ci se détériore et sa dernière chance de survie se trouve dans un traitement qui n’existe qu’en Australie. N’écoutant que son cœur, Maggie accepte un travail d’hôtesse dans un sex-club afin de gagner rapidement l’argent nécessaire au voyage.

MAINS À LA PÂTE

Irina Palm est le second film de Sam Garbarski après Le Tango des Rasherski. L’histoire est plutôt simple et naïve et le grand atout du film réside dans le personnage de Maggie / Irina. Elle est interprétée par une Marianne Faithfull plutôt à l’aise qui donne un irrésistible côté gauche à cette grand-mère désespérée, prête à tout pour sauver son petit-fils des griffes de la maladie et qui pour ce faire découvre l’univers du travail sexuel. Au fil du film, le personnage va gagner en assurance tant et si bien que Maggie osera accepter les conséquences liées à la découverte de son nouveau travail et trouvera même l’amour. Le film traite avec pudeur des scènes dans le sex-shop. Ainsi le réalisateur préfère se concentrer sur les visages des acteurs plutôt que de montrer des pénis; ce qui a aussi pour effet de ne pas montrer le vrai visage de cette profession et les mutliples dangers qu’elle recèle. Le même effet pervers intervient quand Maggie se confronte à ses amies, qui sont considérées comme d’horribles mégères coincées et hypocrites alors qu’elle a le beau rôle et peut être fière de se masturber à longueur de journée pour la bonne cause. Ne parlons pas du personnage de Mikki, patron de sex-shop au grand cœur qui, s’il est bien interprété par Miki Manojlovic, est par contre tout sauf vraisemblable. Le film possède donc une superficialité qui correspond bien à son côté conte de fée mais pose de sérieux problèmes de crédibilité. Alors certes le rôle de Maggie est attachant, les éclats de rire nombreux, grâce notamment à son sens de la répartie bien aiguisé, mais tout cela reste encore trop peu pour un métrage de 103 minutes.

par Carine Filloux

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