Invasion of Alien Bikini

Invasion of Alien Bikini
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Invasion of Alien Bikini
Eillieon bikini
Corée du Sud, 2011
Avec : Young-doo Oh
Durée : 1h15
Note FilmDeCulte : ****--
  • Invasion of Alien Bikini
  • Invasion of Alien Bikini

Sous ses airs timides, Young-gun cache son occupation secrète: celle, à la nuit tombée, de justicier des villes. Un soir, il sauve une jeune femme des mains d’un gang de voyous. Souhaitant le remercier en nature pour son geste héroïque, la jeune femme ne peut arriver à ses fins en raison du voeu de chasteté que son héros s’est imposé. Mais il se trouve que la demoiselle en question n’est rien d’autre qu’une alien qui a besoin de la semence du jeune Youn-gun pour assurer la reproduction de sa race sur Terre !

BIKINI KILL

Le film Invasion of Alien Bikini propose à peu près l’inverse de ce que promet son titre. Et quelque part tant mieux. L’invasion en question n’est l’œuvre que d’un seul alien, à l’apparence somme toute discrète, et le bikini en question est en réalité plutôt un sage ensemble Playtex. Ceux qui s’attendent à un électrochoc dans la lignée des japonaiseries trash de Sushi Typhoon doivent revoir leurs attentes : Invasion… n’est ni aussi gore, aussi cul ou aussi hystérique que cette fausse référence en trompe-l’œil (ni aussi rythmé hélas, c’est indéniable). Et pourtant réduire cette surprise à une déception serait paresseux (et on ne juge pas un film sur ce qu’il n’est pas, na.), car le film ne manque pas de singularité. Tout coloré et pop qu’il paraisse, Invasion… joue en fait la carte du minimalisme, rendant son comique dingo encore plus absurde.

Il fallait par exemple tout de même être gonflé pour imposer dès le début (une fois passé une intro pour le coup plutôt attendue) une scène assez dingue où les protagonistes jouent une partie de Jenga en temps réel. A l’image de cette pause dans le récit sortie de nulle part, le film impose rapidement un rythme lunaire, où la bouffonnerie n’empêche pas de prendre son temps, de miser autant sur les dialogues débiloïdes que des bastons en mousse. Ce serait faire trop d’honneur au film (et le desservir) que de prétendre que tout cela est hyper maitrisé et pensé : Invasion... reste un peu trop bancal, mais il est avant tout surprenant, et possède sa propre personnalité. C’est déjà une qualité.

par Gregory Coutaut

Commentaires

Partenaires