Intraçable

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Untraceable
États-Unis, 2007
De Gregory Hoblit
Scénario : Mark Brinker, Allison Burnett, Robert Fyvolent d'après une histoire de Robert Fyvolent & Mark Brinker
Avec : Billy Burke, Joseph Cross, Colin Hanks, Diane Lane
Photo : Anastas Michos
Musique : Christopher Young
Durée : 1h40
Sortie : 05/03/2008
Note FilmDeCulte : ***---
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Portland. L'agent spécial Jennifer Marsh appartient à la section Cybercrime du FBI, chargée de traquer les "hackers", fraudeurs et pédophiles qui utilisent Internet à des fins criminelles. Technicienne aguerrie, elle croyait avoir tout vu, avant qu'un prédateur d'un style inédit ne commence à diffuser sur la Toile les images des tortures infligées à ses victimes, et qu'il n'invite les spectateurs à participer à leur exécution.

TRACE TA ROUTE

A la vue de ce dernier opus bouche-trou de premier trimestre, les quelques rares fans de Gregory Hoblit (pour son méconnu mais non moins mignon Fréquence interdite) désespèrent. Après Mission Evasion et La Faille, le metteur en scène enchaîne son troisième film moyen à la suite. En dépit d'un concept de base intéressant, emprunté à la récente vague de films d'horreurs (tous ceux qu'on qualifie de "torture pornographique" comme les franchises récentes Saw ou Hostel), le film demeure un thriller très conventionnel et trop long où, en dehors des scènes de mise à mort, il ne se passe pas grand chose. Les connaisseurs verront ce qui a intéressé le cinéaste là-dedans. Le réalisateur a toujours aimé mélanger les genres qu’il a auparavant maîtrisés durant sa carrière à la télévision (polar et fantastique dans Le Témoin du Mal, polar et science-fiction dans Fréquence interdite, film de guerre, de prison et de tribunal dans Mission Evasion) mais le fond et la forme n’exploitent pas assez les possibilités offertes par la rencontre entre le polar et l’horreur. Ainsi Intraçable assure le strict minimum tout le long, sans être catastrophique mais aurait clairement mérité de voir son mini "discours" (sur le voyeurisme) approfondi. On attend toujours la prochaine réussite de Gregory Hoblit, dans l’espoir qu’il saura, comme un D.J. Caruso (Paranoïak), revenir au top.

par Robert Hospyan

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