Incognito

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Incognito
France, 2009
De Eric Lavaine
Scénario : - Benabar, Héctor Cabello Reyes, Eric Lavaine
Avec : - Benabar, Franck Dubosc, Anne Marivin, Isabelle Nanty, Jocelyn Quivrin
Photo : Stéphane Cami
Musique : - Benabar
Durée : 1h34
Sortie : 29/04/2009
Note FilmDeCulte : ****--
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Lucas est devenu une superstar en s'étant approprié les chansons d'un ami qu'il croyait disparu. Soudainement, cet ami réapparait. Lucas, pour lui cacher sa fortune et sa célébrité, commet l'erreur de demander à Francis, un comédien raté, de prendre sa place.

Incognito - Bande Annonce (Français) HDenvoyé par her12

DE SI JOLIS MENSONGES

Non content de truster les ondes FM grâce à ses chansons poétiques et sa voix buccolique, voilà que Bénabar se sent pousser des ailes de comédien (et accessoirement de co-scénariste). Et bien "tant mieux" aurait-on envie de dire. Car la vraie surprise de cette comédie loufoque, courtoise, printanière et un peu candide, c’est bien lui. Toute l’humilité scénique qu’on lui connaît transpire ici sur l’écran, nous donnant l’occasion de découvrir en lui des velléités de comédien sachant acquérir le tempo du sourire et dompter l’angoisse du premier rôle placé sous forme de légère mise en abyme. Jouant joliment avec son image, c’est presqu’à un one man show que l’on assiste, sur des petits mensonges pas méchants qui peuvent avoir de grandes conséquences. Oublié donc le côté un peu lourdaud de Poltergay, précédente création du tandem Lavaine/Reyes, et place à un film propice à la détente, qui n’ambitionne rien d’autre que faire sourire et amuser, se savourant sans sourciller et qui possède une vraie maîtrise du rythme narratif venant d’une certaine école comique, qui cherche avant tout à utiliser un vrai script plutôt que de se reposer sur la présence d’un acteur principal confirmé. Jusque-là c’est un quasi sans faute. Reste tout de même un Franck Dubosc qui en fait trop (la faute à un rôle trop caricatural ?) ainsi qu’une histoire très (trop ?) pépère et qui refuse d’attirer ses quiproquos et autres situations cocasses vers des sphères plus riches. Le bémol est donc assez tempéré et les amateurs de gentille gaudriole y trouveront largement leur compte. Qu'on se le dise !

par Christophe Chenallet

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