In Their Skin

In Their Skin
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In their skin
Canada, 2012
De Regimbal Jeremy Power
Scénario : Joshua Close
Avec : Selma Blair, Joshua Close, James D'Arcy, Rachel Miner
Photo : Norm Li
Musique : Keith Power
Durée : 1h37
Note FilmDeCulte : ***---
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Mark, Mary et leur fils forment une gentille petite famille. Partis en vacances au vert, ils vont croiser la route d’une drôle de tribu qui aimerait bien prendre leur place...

FAMILLE JE VOUS AIME

En matière de home invasion, on a plutôt tendance à ne jurer que par le Funny Games ou même Les Chiens de paille pour remonter plus loin, les films de Haneke ou Peckinpah ayant amené le genre vers des sommets difficilement atteignables. Et même si les rumeurs les plus flatteuses entouraient ce In Their Skin (ex-Replicas), premier long du canadien Jeremy Power Regimbal, le résultat plutôt faiblard risque bien de ne pas faire changer la donne.

Certes moins putassier qu'un Kidnappés mais surtout, et malheureusement, beaucoup moins dérangeant que le méconnu The Strangers, In Their Skin a beau tisser sa toile tranquillement mais sûrement, à coup de dîners maladroits, de phrases anodines, de gestes amicaux, bref en suivant tous les codes en vigueur, l'insidieuse sauce ne prend qu'à quelques trop rares instants. Car si le voisin relou, intrusif et entouré de mystères (qui a tôt fait de se montrer sa face cachée de professionnel du life-jacking et du mimétisme) arrive à convaincre, on a plus de mal à accepter la famille et son trauma un peu trop facile. L'identification indispensable à ce type d'exercice ne trouve un écho que trop limité pour ne pas dire inexistant. Et si en plus, on tombe dans le piège de la provoc' gratuite (même si on évite le syndrome de l'ultra violence) uniquement là pour choquer le bourgeois sans que cela ne serve réellement le propos, on décroche rapidement de cette histoire finalement trop empathique pour être honnête même si formellement, le film tient plutôt bien la route. Un pétard mouillé qui fera peut-être illusion sur les spectateurs les plus fragiles mais qui ne marquera pas vraiment les connaisseurs exigeants.

par Christophe Chenallet

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