Festival de Gerardmer 2021 : Host

Festival de Gerardmer 2021 : Host
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Host
Royaume-Uni, 2020
De Rob Savage
Scénario : Rob Savage
Durée : 51m
Note FilmDeCulte : **----

Six amis engagent un medium pour une séance de spiritisme sur Zoom pendant le confinement. Très vite, la situation dégénère quand ils réalisent qu’ils ont laissé entrer un esprit maléfique chez eux… Survivront-ils à la nuit ?

I AIN’T AFRAID OF NO HOST

Il fallait bien que ça arrive, que cette saloperie de pandémie de COVID 19 et des multiples confinements qui en ont découlé inspirerait à certains artistes (enfin artistes ça reste à prouver donc on va plutôt parler d’opportunistes) l’occasion de s’emparer de ce fait divers mondial pour essayer de nous pondre un petit truc pas cher et surtout facile à mettre en boite sans être trop regardant quant à la qualité de leur produit. Si en France on a eu le Connectés avec Demaison, Dubosc, Demolon, Farès, Fleurot, Youn, etc, le Royaume-Uni, lui, nous a pondu ce Host. Et force est de constater qu’à l’instar de sa gestion de la crise sanitaire, la perfide Albion n’a pas su correctement tirer profit de l’affaire. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, Host est vraiment le produit type fait à l’arrache et confectionné à la sauvage, le truc poussif qui joue sur des codes ultra rabâchés et sans une once d’originalité pondu par un petit malin qui voulait surement plus être le premier à sortir son film qu’a vraiment proposer quelque chose de solide et d’ambitieux. Ah ça c’est sûr, on est loin du Open windows de Nacho Vigalondo qui se cassait bien la tête quant à l’utilisation des différents médiums de connectivité pour arriver à ses fins. Après oui c’est sûr, Host aurait peut-être fait la blague en 2000 si on n’avait pas eu Le Projet Blair witch, les Paranormal activity et toute la chiée de found footage qui en ont découlé. Mais en 2021, un film aussi fainéant dans sa construction et dans sa proposition, c’est plus possible et ça en devient vite très énervant. Gageons tout de même que le film à le bon goût de ne pas s’éterniser (56 min au compteur générique compris). C’est toujours ça de pris…

par Christophe Chenallet

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