Horton

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Horton
Horton Hears a Who!
États-Unis, 2008
De Jimmy Hayward, Steve Martino
Scénario : Richard Curtis, Ken Daurio, Cinco Paul d'après l’oeuvre du Dr Seuss
Avec : Will Arnett, Carol Burnett, Steve Carell, Isla Fisher, Seth Rogen
Musique : John Powell
Durée : 1h35
Sortie : 02/04/2008
Note FilmDeCulte : ****--
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Imaginatif et extravagant, Horton est un éléphant qui sait prendre la vie du bon côté. Lorsqu'il entend un appel au secours en provenance d'un tout petit grain de poussière flottant dans les airs, son sang ne fait qu'un tour : il est convaincu que même s'il ne peut pas la voir, il existe une forme de vie sur ce petit bout de rien. Horton ne se trompe pas : c'est même une ville qui y est installée, Zouville, et cette cité et ses microscopiques habitants, les Zous, sont en grand danger.

JUNGLE FEVER

Des vieilles resucées moisies comme Gang de requins ou Les Rebelles de la forêt aux recettes smicardes mais pas plus façon L’Age de glace ou Madagascar, on pensait avoir fait le tour (restreint) du film d’animation en 3D avec des bestioles trop cool-trop loufoques hantant de tristes longs métrages calibrés comme autant de menus McDo. Horton crée la surprise en soufflant un vent d’air frais sur ce quasi genre grâce à des artisans malins (dont un réalisateur échappé de l’écurie Pixar prestige) qui ont tout compris de l’univers du Dr Seuss, dont les aventures d’Horton l’éléphant sont adaptées. Le rythme de la langue poétique du Doc et son sens de l’absurde rigolard tranchent ainsi sèchement avec la relative paresse dans le meilleur des cas, la vulgarité dans le pire, de ces films où l’on confond énergie et hystérie, où des nandou de Darwin ou des tamanoirs funky vont juste d’un point A à un point B en se prenant un truc dans la figure toutes les trois minutes contractuelles. Horton joue avec ludisme sur son ping-pong entre les deux mondes, même si, après une quarantaine de minutes très drôles qui détournent efficacement les pièges tendus, le long métrage retrouve des rails plus classiques et moins stimulants. Plutôt que le produit standard en polystyrène, Jimmy Hayward & Steve Martino, bien aidés par les brillantes prestations de Jim Carrey et Steve Carell, offrent finalement un vrai conte recommandable à toutes les petites têtes blondes.

par Nicolas Bardot

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