Homme qui rêvait d'un enfant (L')

Homme qui rêvait d'un enfant (L')
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Homme qui rêvait d'un enfant (L')
France, 2005
De Delphine Gleize
Scénario : Delphine Gleize
Avec : Darry Cowl, Artus De Penguern, Valerie Donzelli, Esther Gorintin, Rolande Kalis
Photo : Crystel Fournier
Musique : Arthur H
Durée : 1h26
Sortie : 21/03/2007
Note FilmDeCulte : ****--
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Pour une raison qu'il ignore, Alfred a perdu la parole. Un jour, ayant fui une nouvelle fois le baiser de celle qu'il aime et sentant la solitude s'installer, il prend une décision. Alfred va adopter un enfant. Contre toute attente, sa demande est prise en compte et acceptée. Mais le jour J, celui qui arrive ne correspond pas vraiment à ce qu'il attendait.

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LA POULE AUX OEUFS DORT

Après plusieurs courts métrages remarqués et primés puis Carnages (2002), un premier long vraiment salué, Delphine Gleize continue son petit bonhomme de chemin anomal et loin des sentiers battus de la production française, pour oser nous offrir ce petit poème intemporel qu’est L’Homme qui rêvait d’un enfant. Sous une forme influencée par le cinéma muet, la réalisatrice nous montre donc ces deux hommes perdus entre deux âges, deux mondes, deux vies et décide de se servir de l’absence de mots pour laisser agir le langage de l’affectif afin d’accentuer la découverte de soi par le geste et la sensibilité. Et comme si Keaton côtoyait Chaplin, Artus de Penguern et Darry Cowl de se laisser guider par une pudeur sans faille et une finesse à toute épreuve, entre attendrissement et maladresse, afin de nous embarquer vers un voyage sensitif où un cheveu tombé sur la soupe se transforme peu à peu en ange tombé du ciel. Enveloppée d’une superbe photo nostalgique, cette histoire didactique prend le temps de poser son regard innocent sur le destin hors normes de ces deux hommes-enfants et impose une vision singulière à cette ½uvre, donnant au film toute la saveur d’une fable comme on n’en fait plus. Et quoi de plus beau qu’une composition fragile et délicate pour offrir un très joli chant du cygne à un Darry Cowl qui nous manquera tant.

par Christophe Chenallet

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